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Liban

Le train a sifflé entre 1977 et 1985

Établie par l’AFAC Liban (section libanaise de l’Association française des amis des chemins de fer), ci-dessous une chronologie non exhaustive de faits marquants concernant l’état des chemins de fer au Liban durant les événements de 1975 à 1990.
5 août 1977 : trois nouvelles locomotives diesel de 1 700 CV construites en Pologne sont livrées au Liban et mises en service sur la ligne côtière pour le transport des marchandises.
Août 1977 : la ligne à voie étroite reliant Beyrouth à la Békaa est remise en service après une interruption due aux événements de 1975.
1978 : un projet de modernisation de la ligne Saïda-Tripoli en trois phases est étudié par le bureau d’études français Sofrerail.
15 février 1979 : sabotage sur la ligne Beyrouth-Tripoli, au niveau de Deir Balamand. La ligne est réparée dans la journée. Elle était utilisée pour acheminer une partie du fuel de la raffinerie de Tripoli vers Beyrouth.
13 septembre 1979 : dynamitage de la ligne côtière à Hreiche, dans le Koura. Les liaisons ferroviaires sont interrompues 24 heures, le temps des réparations. « Le chemin de fer sert essentiellement, depuis plusieurs mois, au transport du brut entre Zahrani et la raffinerie de Tripoli » (L’Orient-Le Jour du 14 septembre 1979). La ligne ravitaille en fuel les centrales thermiques de Zouk et de Jiyeh.
Juin 1980 : le Conseil des ministres approuve le projet relatif à la première tranche des travaux de modernisation de la voie ferrée Saïda-Beyrouth-Tripoli.
11 novembre 1983 : le directeur général de l’OCFTC, l’émir Abdallah Chéhab, annonce à la presse que le tronçon Saadiyate-Damour est achevé et que les travaux entre Beyrouth et le Liban-Nord ont déjà commencé, et que sa remise en service est prévue pour le début de l’année 1984.
6 décembre 1983 : l’armée israélienne fait sauter le pont ferroviaire de Awali, au Liban-Sud.
6 juin 1984 : « Lâchant leurs chars lourds de type Merkava sur le tronçon de la voie ferrée situé entre le terminal pétrolier de Zahrani et la centrale de Jiyeh, les Israéliens ont très gravement endommagé la ligne du chemin de fer qui assure le ravitaillement de la centrale à partir des réservoirs de carburant de Zahrani » (L’Orient-Le Jour du 7 juin 1984).
22 octobre 1984 : après une interruption de plusieurs années, la liaison ferroviaire Beyrouth-Jounieh reprend du service. Les trains transportent le fuel et le gas-oil de Dora à la centrale électrique de Zouk.
Début 1985 : le transport ferroviaire de voyageurs est remis en service entre Beyrouth et Tripoli, grâce à la mise en circulation d’autorails achetés d’occasion par l’OCFTC en République fédérale d’Allemagne.
22 septembre 1986 : l’Union arabe des chemins de fer (UACF) se réunit à Damas et décide la mise en œuvre d’un plan de développement du réseau ferroviaire interarabe.
1989 : un incendie de citernes de combustibles à Dora endommage la voie ferrée.
Septembre 1989 : des rails de chemin de fer d’un poids total de 2 600 tonnes sont volés dans la Békaa et sont embarqués illégalement au port de Tripoli à bord du bateau turc Khouzan à destination de Karachi au Pakistan.
Établie par l’AFAC Liban (section libanaise de l’Association française des amis des chemins de fer), ci-dessous une chronologie non exhaustive de faits marquants concernant l’état des chemins de fer au Liban durant les événements de 1975 à 1990. 5 août 1977 : trois nouvelles locomotives diesel de 1 700 CV construites en Pologne sont livrées au Liban et mises en service...

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