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Sarkozy : le printemps arabe doit montrer que la démocratie ne s'oppose pas à l'islam

Nicolas Sarkozy a affirmé que "tout l'enjeu" du printemps arabe était de "montrer par l'exemple que l'affirmation des valeurs démocratiques ne s'oppose pas à l'islam", mercredi, en ouvrant la conférence annuelle des ambassadeurs de France à Paris.
Les jeunes manifestants des pays arabes "ont montré qu'il n'y avait pas d'exception arabe comme il n'y avait pas d'exception de l'Europe de l'Est qui condamnait les peuples à la dictature", a affirmé le président français.
"Ces peuples, ces jeunes ont montré qu'il y a des valeurs universelles, et la démocratie au premier rang de celles-ci", a-t-il poursuivi.
"On a parfois comparé ce séisme démocratique à la chute du mur de Berlin et à l'effondrement du bloc communiste. C'est vrai pour l'importance historique. C'est vrai aussi pour la cécité de ceux qui ne voulaient pas voir que les Européens de l'Est avaient les mêmes droits à la liberté que les Européens de l'Ouest, et de ceux qui ne voulaient pas voir que les peuples arabes avaient les mêmes droits à la liberté que les peuples d'Occident", a également assuré le chef de l'Etat.
Toutefois, selon lui, il y a "trois différences qui rendent la suite des événements plus complexe encore que ce que fut pour l'Europe de l'Est l'après-chute du mur de Berlin".
"La première différence est démographique : les pays de l'empire soviétique avaient achevé leur transition démographique. Ceux du monde arabe s'y engagent seulement" et "chaque année arrivent sur le marché du travail, des millions de jeunes souvent diplômés", a-t-il expliqué.
La deuxième a trait à la religion. "La religion demeure une référence centrale : tout l'enjeu des printemps arabes est de montrer par l'exemple que l'affirmation de ces valeurs démocratiques ne s'oppose pas à l'islam", a déclaré M. Sarkozy.
Enfin, "pour les pays d'Europe centrale et orientale, le chemin à suivre était tout tracé, c'était l'intégration européenne. Au sud de la Méditerranée, rien de tel, c'est dire l'importance des partenariats à développer dans le respect de l'indépendance et de la souveraineté" des pays arabes, a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy a affirmé que "tout l'enjeu" du printemps arabe était de "montrer par l'exemple que l'affirmation des valeurs démocratiques ne s'oppose pas à l'islam", mercredi, en ouvrant la conférence annuelle des ambassadeurs de France à Paris.Les jeunes manifestants des pays arabes "ont montré qu'il n'y avait pas d'exception arabe comme il n'y avait pas d'exception de l'Europe de l'Est...