"Le pouvoir à Damas aurait tort de croire qu'il est protégé de son propre peuple. Le président syrien a commis l'irréparable. La France, avec ses partenaires, fera tout ce qui est légalement possible pour que triomphent les aspirations du peuple syrien à la liberté et à la démocratie", a affirmé M. Sarkozy en ouvrant la conférence annuelle des ambassadeurs.
"Je regrette que le Conseil de sécurité n'assume toujours pas ses responsabilités face à la tragédie syrienne", a ajouté le chef de l'Etat en référence à l'opposition de la Russie et de la Chine, au Conseil de sécurité de l'ONU, de renforcer les sanctions contre le régime de M. Assad.
Mais il a exclu toute autre initiative française en dehors du cadre légal des Nations unies. "A nous de nous battre pour obtenir le consensus et renforcer les sanctions", a-t-il souligné.
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