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L'Algérie devra « répondre » de son attitude vis-à-vis des rebelles libyens selon le CNT

Alger devra « répondre » de son attitude à l'égard de la rébellion libyenne, a affirmé dimanche le porte-parole militaire des insurgés lors d'une conférence de presse à Benghazi, bastion rebelle dans l'Est libyen. « Nous avons prouvé au monde que nous méritions d'être reconnus et les pays puissants l'ont fait, les autres, nous n'attendons pas leur reconnaissance. Un jour viendra où ils devront répondre de leur attitude vis-à-vis des révolutionnaires libyens », a déclaré le colonel Ahmed Omar Bani, en faisant notamment allusion à l'Algérie. « Nous faisons une distinction entre le grand peuple algérien et le gouvernement algérien », a néanmoins affirmé le colonel Bani. « Les Algériens nous ont reconnu comme combattants de la liberté et libérateurs de notre pays. (Ils) savent qu'il y a des tombes de Libyens en Algérie, tombés aux côtés des Algériens lors de leurs combats pour l'indépendance », a-t-il encore souligné.

L’Algérie, qui partage une longue frontière avec la Libye, n'a pas reconnu le Conseil national de transition libyen (CNT), organe politique de la rébellion, et n'a jamais demandé officiellement le départ de Mouammar Kadhafi. Alger a néanmoins gelé les avoirs de la famille Kadhafi et de ses proches, conformément aux recommandations de l'ONU.

Dans sa première réaction officielle après l'entrée le 21 août des rebelles dans Tripoli, Alger avait affirmé vendredi observer une « stricte neutralité en refusant de s'ingérer, de quelque manière que ce soit, dans les affaires intérieures » de la Libye. L’Algérie avait par ailleurs démenti samedi « de la manière la plus catégorique » des informations relatives au passage en Algérie d'un convoi de Mercedes blindées qui auraient pu transporter des « responsables libyens, possiblement Kadhafi et ses fils », rapportées par l'agence égyptienne Mena.

 

Alger devra « répondre » de son attitude à l'égard de la rébellion libyenne, a affirmé dimanche le porte-parole militaire des insurgés lors d'une conférence de presse à Benghazi, bastion rebelle dans l'Est libyen. « Nous avons prouvé au monde que nous méritions d'être reconnus et les pays puissants l'ont fait, les autres, nous n'attendons pas leur reconnaissance. Un jour viendra où...