"Ce n'est pas encore fait, mais c'est comme ci c'était fait", a affirmé à l'AFP une source européenne bien placée. "Les 27 Etats (membres de l'UE) ont chargé l'UE de préparer" ces sanctions et "mardi, nous présenterons la législation (correspondante) officiellement", a-t-il ajouté.
La nouvelle législation préparée pendant le week-end inclut "des mesures restrictives dans le secteur du pétrole, notamment un embargo sur l'importation de pétrole brut syrien", aux termes d'un accord auquel les ambassadeurs des pays de l'UE sont parvenus.
L'Europe achète 95% du pétrole exporté par la Syrie, ce qui représente un tiers des recettes du pays.
L'UE compte en outre sanctionner non seulement, comme elle le faisait jusqu'à présent, des personnes et des entreprises qui soutiennent le régime, mais aussi, désormais, des individus ou compagnies qui profitent au plan économique du régime syrien.
L'Union européenne a déjà adopté plusieurs trains de sanctions contre la Syrie, principalement des gels d'avoirs et des interdictions de visa visant à ce jour 35 individus dont le président Bachar al-Assad et quatre sociétés proches du pouvoir.
Un embargo sur les armes et le matériel pouvant servir à la répression est en vigueur depuis le mois de mai.
Jeudi, le chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, avait demandé à Bachar al-Assad de "quitter le pouvoir".
Le président américain Barack Obama a de son côté signé un décret interdisant l'importation par les Etats-Unis de pétrole et de produits pétroliers de Syrie.
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