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Electricité : Si le projet ne passe pas, nous quitterons le cabinet, avertit Aoun

Le chef du Courant patriotique libre, Michel Aoun a dénoncé aujourd'hui lors de sa conférence de presse hebdomadaire, la libération des personnes accusées de trafic d’armes illicite vers la Syrie. 

M. Aoun a par ailleurs qualifié de "crime impardonnable" l'évasion de cinq détenus de la prison de Roumieh. Cinq membres du groupe islamiste Fatah Islam sont parvenus à s'échapper de la prison samedi dernier. Seul un d'entre eux a été rattrapé. A ce sujet, Michel Aoun a dénoncé les "failles évidentes dans le travail de certains responsables, dont les Forces de sécurité intérieures".

M. Aoun est également revenu sur le projet de loi sur l’électricité présenté par le ministre de l'Energie Gebran Bassil qui n'a pas été adopté alors qu'il a été présenté la semaine dernière. Ce plan est notamment critiqué en raison de son coût élevé. "Nous nous retirerons du gouvernement si ces projets ne sont pas mis en œuvre", a déclaré M. Aoun, qui a insisté sur le fait que la proposition de Gebran Bassil vise à "sauver le secteur de l'électricité de l'effondrement total". "Nous disons à nos amis au sein du gouvernement que ce projet n'est pas une menace", a-t-il encore ajouté.

 

Le chef du Courant patriotique libre, Michel Aoun a dénoncé aujourd'hui lors de sa conférence de presse hebdomadaire, la libération des personnes accusées de trafic d’armes illicite vers la Syrie. 
M. Aoun a par ailleurs qualifié de "crime impardonnable" l'évasion de cinq détenus de la prison de Roumieh. Cinq membres du groupe islamiste Fatah Islam sont parvenus à s'échapper de la...