Logo de la page Facebook sur laquelle des intellectuels et des artistes libanais appellent à une manifestation en soutien au peuple syrien, le 8 août.
Un rassemblement auquel avaient appelé des intellectuels et des artistes libanais de divers bords politiques, notamment sur Facebook, a eu lieu ce soir à la place des martyrs, dans le centre-ville de Beyrouth, en soutien au peuple syrien et à sa révolte. Plusieurs centaines de personnes ont tenu à participer à cet événement, qui n’a pas reçu de couverture officielle de la part de partis politiques.
L’ex-ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Hassan Mneimné, était présent, ainsi que le journaliste du Nahar, Akl Awit, et le chanteur, Marcel Khalifé. De nombreux autres artistes et intellectuels ont également participé à l'événement.
M. Mneimné a assuré que la venue à ce rassemblement est "un devoir pour tout Libanais pour montrer que nous sommes aux côtés de la population syrienne en cette période". Il a également affirmé que ce rassemblement devrait être le "début d’une campagne de soutien au peuple de Syrie".
Les participants ont allumé des bougies, en hommage aux victimes de la répression en Syrie. Ils ont ensuite chanté pour la liberté dans ce pays et scandé des slogans contre le président Bachar el-Assad, tels que « Bachar dégage » et « le peuple veut la chute du régime ».
Certains participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Non au silence du Liban » et « Quelle honte… le Liban participe au meurtre d’innocents au Conseil de sécurité » (en référence à l’abstention du Liban de voter la déclaration condamnant la violence contre la population syrienne au Conseil de sécurité de l’ONU), ou encore « Si la révolution syrienne est une conspiration, je suis avec la conspiration » et « Non aux chabbiha au Liban et en Syrie ».
Le rassemblement était encadré par des éléments des Forces de sécurité intérieure ainsi que par des militaires, dépêchés sur place pour éviter des incidents avec quelques partisans du régime syrien postés non loin de là.
commentaires (1)
le régime syrien ne peut pas faire d'ouverture démocratique, ceci mènerait à l'ouverture du pays aux organisations internationales de tout type, et l'ouverture par la même occasion à la boite de pandore sur laquelle la famille Assad veuille depuis + de 40 ans, il y a beaucoup de cadavres dedans, des charniers, des cas de tortures, des cas d'usurpation des biens d’autrui, des assassinats sur des sols étrangers, enfin tous les crimes qui puissent être commis par un homme sans scrupule et sans âme. le plan qui est en train de tomber à l'eau était alors de faire passer la population pour des terroristes de créer une situation de conflit civil qui mène à l’abandon des pays étrangers à s'ingérer dans les affaires intérieurs du pays, comme la guerre civile au Liban. Scarlette Haddad n'a plus raison, le Roi Arabe malade s'éveille, les intéllo Libanais dans la rue, le gouvernement Libanais au pied du mur !!
Michel Hitti Aninymous
17 h 19, le 08 août 2011