Le Hezbollah a démenti, dans un communiqué publié dimanche, avoir aidé le régime de Damas à réprimer la révolte populaire qui secoue la Syrie depuis le 15 mars. Le parti de Dieu réagit à des informations reprises vendredi par les médias français, selon lesquelles il aurait exécuté des soldats syriens qui ont refusé de tirer sur les manifestants. Citant des experts du Haut-commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies, les médias français ont affirmé que des "conseillers" iraniens et des membres du Hezbollah ont participé aux liquidations ordonnées par le régime de Bachar el-Assad de soldats syriens qui refusaient de tirer sur les manifestants.
"Ces allégations sont complètement fausses", assure le Hezbollah dans son communiqué, exhortant les organisations onusiennes à plus de précision et de prudence dans leurs publications". Selon le parti chiite, ces accusations visent à "semer la discorde à des fins politiques qui servent le projet israélo-américain". "Nous demandons à l'ONU d'éviter de se mettre dans la position des incitateurs aux tensions et aux conflits alors qu'elle est supposée oeuvrer à instaurer la paix dans le monde", conclut le communiqué.
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