« Le peuple syrien ne pensait pas qu’un jour il pourrait être abandonné par la famille et le clan du peuple libanais frère (...). Le peuple syrien tout entier a été choqué par le vent empoisonné émanant du Liban et par la position de ceux qui se moquent du sang de ses fils et qui flattent et courtisent les gangs de la sédition, de la conspiration, de la corruption et de la tyrannie », a-t-il déclaré.
« Lorsque, hier, le chef du CPL a exprimé son soutien au meurtre des innocents parmi les fils libres de Syrie, il s’est positionné aux côtés des assassins de l’enfant Hamza el-Khatib, de Haïtham el-Charii, de Hajer Khatib et d’Ibrahim Qachouch dont le boucher a arraché la gorge. Il a soutenu la spoliation des villes syriennes, de Deraa à Douma en passant par Banias, Homs, Hama et Deir ez-Zor, si bien qu’il rappelle le verset “ il en est parmi vous qui meurent jeunes tandis que d’autres parviennent au plus vil de l’âge si bien qu’ils ne savent plus rien de ce qu’ils connaissaient auparavant” », a-t-il souligné.
« Nous avons attendu en vain que des personnes libres au sein du bloc présidé par ce névrosé sonnent l’alarme et lui disent qu’il a dépassé les limites, lui qui était il n’y a pas si longtemps l’une des victimes de ce régime, lequel l’a expatrié et l’a poussé à se réfugier à Paris, lançant contre lui toutes les accusations qu’il dirige lui-même aujourd’hui contre ses adversaires », a poursuivi le porte-parole des Frères musulmans.
« Puis le grand désastre est venu, lorsque le gouvernement du Premier ministre Nagib Mikati, le fils de Tripoli, a pris la même position au Conseil de sécurité de l’ONU, où la représentante du gouvernement libanais, ou plutôt celle de M. Mikati, a indiqué que le Liban restera à l’écart de la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité qui réclame au régime syrien de respecter les pactes des droits de l’homme. Nagib Mikati s’est aligné sur les tueurs d’enfants syriens, qui spolient les villes syriennes, coupables de génocide contre le peuple syrien. Nous ne nous attendions pas à ce que le Premier ministre Mikati troque le sang des enfants de Syrie (...) contre un fauteuil présidentiel qui semble l’épuiser. M. Mikati oublie qu’à travers cette position déplorable, abominable et condamnable, il a troqué sa relation avec le peuple unique qui s’étend sur deux États entre la Syrie et le Liban, contre son avenir politique », a-t-il ajouté.
Et de conclure : « M. le Premier ministre, les tyrans s’en iront, les peuples triompheront, et vous vous retrouverez là où vous avez choisi d’être, bien bas, avec ceux dont l’histoire se souviendra pour le peu qu’ils méritent, comme étant l’homme qui s’est aligné du côté des tueurs d’enfants. Le peuple syrien (...) vous perçoit désormais comme une bague au doigt de celui qui s’est employé à la destruction du Liban et de la Syrie (...). »
En soirée, le ministre de l’Information, Walid Daouk, a réagi, estimant « que la partie politique qui a rédigé et distribué ce texte est bien connue ». « Il s’agit de celle qui veut tirer sur le cabinet à partir de la Syrie et impliquer le Liban dans les événements qui s’y déroulent », a ajouté M. Daouk, dans une allusion claire au courant du Futur. Plus tôt, des sources proches du cabinet avaient indiqué à la MTV que ce communiqué était une « production locale ».
- Kamel, tu sais que je suis toujours pour la détente et l'entente. Je déteste le fanatisme, de quel côté qu'il soit. Je prône l'entente pour ce pauvre Liban dont le peuple, tout le peuple, a tant souffert. Chacun de nous doit savoir que ce n'est pas lui seul qui détient la vérité. Ceux qui ne partagent pas nos avis, détienent aussi des vérités. Chacun est soucieux pour son avenir et l'avenir de ses enfants. Alors, pensons dans ce contexte et beaucoup de problèmes seront résolus. l'Entente ! l'Entente ! l'Entente ! Monsieur Robert Malek, comme tout autre ami(e) internaute Libanais(e), dont j'ai pu oublié de mentionner le nom, je vous acceuillerai cordiale2ment à Athènes, si vous y passez. Anastase Tsiris
09 h 02, le 07 août 2011