La chef de la diplomatie américaine n’a pas hésité à comparer l’action d’Athènes à « une chimiothérapie » pour débarrasser le pays de sa dette et regagner la confiance des investisseurs internationaux.
« Les États-Unis soutiennent fermement la détermination du gouvernement Papandréou à accomplir les réformes nécessaires pour remettre la Grèce sur de bonnes bases économiques et pour la rendre plus compétitive économiquement », a-t-elle lancé lors d’un point de presse avec son homologue grec, Stravos Lambrinidis.
La secrétaire d’État a rendu hommage aux qualités de dirigeant du Premier ministre Georges Papandréou, affaibli et isolé dans son propre pays après avoir obtenu in extremis le vote d’une nouvelle loi d’austérité.
« Nous apprécions votre soutien et nous nous engageons à sortir victorieux de cette situation », lui a répondu le ministre grec, promettant de confondre « ceux qui, des deux côtés de l’Atlantique, ont parié sur l’effondrement de la Grèce ».
« L’Union européenne a un pouvoir extraordinaire », a-t-il ajouté, lorsque nous nous tenons tous ensemble, « 500 millions de personnes dans 27 pays ».
Hillary Clinton, elle, n’a pas mentionné l’UE, signe de ce que les États-Unis ne souhaitent pas s’ingérer dans l’intense débat politique qui se joue à Bruxelles cette semaine autour du sauvetage de la zone euro.
Revenant vite sur son terrain habituel après avoir lu solennellement sa déclaration, elle a préféré relever que la Grèce, malgré ses difficultés, s’était avérée un allié fiable pour Washington en Libye, ainsi que face à la longue crise politique qui perdure dans les Balkans.
« La situation grecque est très difficile, mais elle n’est pas d’une ampleur telle que les pays européens ne puissent pas la gérer », avait glissé un diplomate américain dans la matinée à quelques journalistes, en soulignant que l’économie grecque représentait seulement 3 % de l’économie de l’UE.
(Source : AFP)
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