Le chef radical chiite Moqtada Sadr a renoncé à réactiver sa puissante milice si les troupes américaines ne partaient pas d'Irak à la fin de l'année comme prévu, expliquant qu'elle était désormais infestée de "criminels".
Il y a trois mois, il avait promis d'intensifier "la résistance" contre l'armée américaine si des soldats américains restaient en Irak au-delà de 2011.
"Je suis attristé et peiné par la recrudescence des actes malfaisants parmi ceux qui affirment appartenir à l'Armée du Mahdi", affirme-t-il dans une lettre publiée dimanche sur son site "Sadr online".
L'Armée du Mahdi, qui a plusieurs fois combattu les forces américaines, a un temps été considérée par le Pentagone comme la principale menace pour la stabilité de l'Irak. Elle a suspendu ses activités en 2008.
"Après (les actes criminels) commis ou ceux qui pourront l'être (par des membres de cette milice), j'ai décidé de limiter l'action militaire à la +Brigade du jour promis+ au cas où les Américains ne se retiraient pas de la terre d'Irak", ajoute-t-il dans la lettre.
La "Brigade du jour promis" a été créée en novembre 2008 par Moqtada Sadr pour lutter contre les forces américaines en Irak.
Dans sa lettre, le chef chiite ajoute avoir aussi décidé "de maintenir le gel des activités de l'Armée du Mahdi", même en cas de maintien d'un contingent américain en Irak.
Le 9 avril, il avait assuré que prévenu que l'Armée du Mahdi reprendrait ses activités "si les Américains ne partaient pas dans les temps".
"J'avais dit que l'Armée du Mahdi pourrait revoir le jour sous une nouvelle forme mais il n'y a aucun espoir que ces éléments (criminels) s'amendent. Ce sont des personnes diaboliques qui se vautrent dans la luxure", a-t-il souligné dans la lettre.
Moqtada Sadr dit avoir pris cette décision à la suite d'un incident qui s'est produit dans le quartier Amine (est de Bagdad) au cours desquels un milicien de l'Armée du Mahdi, en conflit privé avec des voisins, avait appelé en renfort ses camarades qui avaient tué un habitant et blessé un autre.
"Je suis innocent de tous les abus de gens qui se réclament de mon nom", a assuré Moqtada Sadr.
L'Armée du Mahdi a compté jusqu'à 60.000 miliciens totalement dévoués à Moqtada Sadr qui, surfant sur la popularité de son père Mohammed Sadek Sadr assassiné par les forces de Saddam Hussein en 1999, a pris le flambeau de la "résistance" chiite à l'occupation américaine en 2003.
Mais cette milice a été accusée d'avoir perpétré de nombreux crimes contre des sunnites et de servir de paravent à des criminels de droit commun.
Les Etats-Unis et l'Irak mènent actuellement des négociations pour décider de l'éventuel maintien d'un contingent militaire américain en Irak après 2011.
Il y a trois mois, il avait promis d'intensifier "la résistance" contre l'armée américaine si des soldats américains restaient en Irak au-delà de 2011.
"Je suis attristé et peiné par la recrudescence des actes malfaisants parmi ceux qui affirment appartenir à l'Armée du Mahdi", affirme-t-il dans une lettre publiée dimanche sur son site "Sadr online".
L'Armée du Mahdi, qui a plusieurs fois combattu les forces américaines, a un temps été considérée par le Pentagone comme la principale menace pour la stabilité de l'Irak. Elle a suspendu ses activités en 2008.
"Après (les actes criminels) commis ou ceux qui pourront l'être (par des membres de cette milice), j'ai décidé de limiter l'action militaire à la +Brigade du jour promis+ au cas où les Américains ne se retiraient pas de la terre d'Irak", ajoute-t-il dans la lettre.
La "Brigade du jour promis" a été créée en novembre 2008 par Moqtada Sadr pour lutter contre les forces américaines en Irak.
Dans sa lettre, le chef chiite ajoute avoir aussi décidé "de maintenir le gel des activités de l'Armée du Mahdi", même en cas de maintien d'un contingent américain en Irak.
Le 9 avril, il avait assuré que prévenu que l'Armée du Mahdi reprendrait ses activités "si les Américains ne partaient pas dans les temps".
"J'avais dit que l'Armée du Mahdi pourrait revoir le jour sous une nouvelle forme mais il n'y a aucun espoir que ces éléments (criminels) s'amendent. Ce sont des personnes diaboliques qui se vautrent dans la luxure", a-t-il souligné dans la lettre.
Moqtada Sadr dit avoir pris cette décision à la suite d'un incident qui s'est produit dans le quartier Amine (est de Bagdad) au cours desquels un milicien de l'Armée du Mahdi, en conflit privé avec des voisins, avait appelé en renfort ses camarades qui avaient tué un habitant et blessé un autre.
"Je suis innocent de tous les abus de gens qui se réclament de mon nom", a assuré Moqtada Sadr.
L'Armée du Mahdi a compté jusqu'à 60.000 miliciens totalement dévoués à Moqtada Sadr qui, surfant sur la popularité de son père Mohammed Sadek Sadr assassiné par les forces de Saddam Hussein en 1999, a pris le flambeau de la "résistance" chiite à l'occupation américaine en 2003.
Mais cette milice a été accusée d'avoir perpétré de nombreux crimes contre des sunnites et de servir de paravent à des criminels de droit commun.
Les Etats-Unis et l'Irak mènent actuellement des négociations pour décider de l'éventuel maintien d'un contingent militaire américain en Irak après 2011.
Le chef radical chiite Moqtada Sadr a renoncé à réactiver sa puissante milice si les troupes américaines ne partaient pas d'Irak à la fin de l'année comme prévu, expliquant qu'elle était désormais infestée de "criminels".Il y a trois mois, il avait promis d'intensifier "la résistance" contre l'armée américaine si des soldats américains restaient en Irak au-delà de 2011."Je suis...
