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Moyen Orient et Monde - Place Tahrir

Les Égyptiens manifesteront aujourd’hui sans surveillance policière

Les forces de l’ordre égyptiennes surveilleront à distance la grande manifestation qui doit avoir lieu aujourd’hui sur la place Tahrir du Caire, mais aucun agent ne sera directement présent sur ce haut lieu de la révolte du début d’année, a déclaré un responsable de la sécurité.
Les Égyptiens sont appelés à descendre en masse dans la rue vendredi, cinq mois après la chute de l’ancien président Hosni Moubarak le 11 février, sur fond de mécontentement croissant face à la manière dont l’armée, qui dirige le pays, gère la transition promise vers la démocratie. Le ministère de l’Intérieur, après consultation avec l’armée, a décidé de ne pas déployer de forces de l’ordre en raison des heurts qui ont éclaté cette semaine entre des manifestants et les forces de sécurité, a expliqué le responsable sécuritaire. Les groupes de jeunes prodémocratie, à l’origine de cet appel à manifester, « seront chargés de la sécurité à l’entrée de la place », a-t-il précisé.
Par ailleurs, une manifestation rassemblant plusieurs dizaines de manifestants a eu lieu hier devant le ministère égyptien de la Justice pour réclamer l’introduction du mariage civil, dans un pays où prévaut la reconnaissance du mariage religieux pour les musulmans comme pour les chrétiens coptes. Les manifestants, parmi lesquels des musulmans et des membres de la minorité copte, demandent que le prochain Parlement, qui doit être élu en septembre, vote une loi instaurant le mariage civil, pour l’instant limité aux couples binationaux. Le mariage civil permettrait selon eux de régler le cas de couples coptes qui souhaitent se séparer, mais ne le peuvent pas, leur Église interdisant le divorce. Leur seul recours reste alors une conversion à l’islam, qui reconnaît le divorce.
Parallèlement, sur le plan politique, les autorités égyptiennes ont donné leur feu vert à la participation aux législatives de septembre, les premières de l’ère post-Moubarak, d’un nouveau parti politique, le parti des Égyptiens libres, créé par le magnat égyptien des télécoms Naguib Sawiris. Selon un membre de sa direction politique, Mohammad Hamed, « ce parti laïque recherche une Égypte moderne, un État civil (...) qui respecte toutes les religions ». Revendiquant 65 000 membres, le parti souhaite présenter 50 candidats aux prochaines législatives.
(Source : AFP)
Les forces de l’ordre égyptiennes surveilleront à distance la grande manifestation qui doit avoir lieu aujourd’hui sur la place Tahrir du Caire, mais aucun agent ne sera directement présent sur ce haut lieu de la révolte du début d’année, a déclaré un responsable de la sécurité.Les Égyptiens sont appelés à descendre en masse dans la rue vendredi, cinq mois après la...

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