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Culture

Les Scorpions à Byblos les 4, 6 et 7 juillet

Le hard rock n’est peut-être pas du goût de tout le monde, mais les Scorpions, en concert à Jbeil les 4, 6 et 7 juillet, ont annoncé leur retraite en 2012, à la fin de leur tournée mondiale. Difficile de passer à côté d’un live de « Still Loving You »... Retour sur un groupe mythique fondé en 1965 !

C’est à 17 ans, à Hanovre, que le guitariste Rudolf Schenker fonde The Scorpions, groupe amateur de hard rock, avec trois autres compères pour le classique trio guitare-batterie-basse. Un troisième guitariste et un chanteur plus tard, Scorpions se lance en professionnel dès 1972 avec un premier album, Lonesome Crow, et un second, Fly to the Rainbow, en 1974. Celui-ci assure un début de succès outre-Rhin, principalement en Angleterre et au Japon. Entre 1975 et 1977, trois albums et plusieurs va-et-vient de musiciens construisent peu à peu le son des Scorpions. Leur notoriété est si grande au Japon qu’ils y enregistrent le double album live Tokyo Tapes.
Les années 80 placent le groupe allemand parmi les grands. Scorpions a enfin trouvé son line-up «classique» qui va durer jusqu’en 1992 : Klaus Meine au chant, Rudolf Schenker et Matthias Jabs aux guitares, Hermann Rarebell à la batterie et Francis Buchholz à la basse. Avec la sortie de Lovedrive en 1979, Scorpions, qui avait assuré les premières de Kiss, entame sa première tournée aux États-Unis. Après Animal Magnetism, en 1980, Klaus Meine est atteint d’un polype aux cordes vocales et sera sur le point de se faire remplacer. Très entouré par les membres du groupe, il prendra le temps de guérir et d’enregistrer, en 1982, l’album qui les consacrera: Blackout. Pour les critiques comme pour les fans, c’est leur meilleur album, avec des classiques comme No One Like You, Can’t Live Without You ou When the Smoke Is Going Down. C’est avec cet opus qu’ils entament leurs gigantesques tournées, qui les emmèneront jusqu’en Sibérie! La consécration est là, encore faut-il, une fois la promotion terminée, confirmer le succès. Pendant deux années, le groupe travaille à la maturation de Love at First Sting, qui sort en 1984 et installe Scorpions dans les oreilles du grand public. Impossible de ne pas se souvenir de hits comme Rock You Like a Hurricane, Big City Nights, mais surtout Still Loving You, l’incontournable slow langoureux de six bonnes minutes qui, selon Matthias Jabs, est «responsable du plus grand baby boom depuis la Seconde Guerre mondiale»...

Mur de Berlin, philharmonie et Amazonie
Fin de la tournée en 1986. Le groupe fait une pause de courte durée et revient en 1988 avec Savage Amusement, bien moins brillant que les deux précédents, mais qui signera un concert légendaire, l’un des tout premiers de rock dans la future ex-URSS, en 1989. Le groupe rencontrera Mikhaïl Gorbatchev, l’un des moments les plus forts de leur carrière, probablement à l’origine de l’emblématique Wind of Change, ballade qui fera partie du dernier album de l’âge d’or de Scorpions et qui sera l’hymne de la chute du mur de Berlin et de la réunification de l’Allemagne. La décennie 90 fait quelque peu oublier le groupe du grand public, mais les fans sont toujours au rendez-vous, si bien que pas moins de trois albums scandent ces dix années plus ou moins heureuses : Face the Heat, avec le succès honnête de la ballade Under the Same Sun, en 1993 ; Pure Instinct, en 1996; enfin, Eye II Eye, en 1999.
2000 lance un projet novateur: Scorpions sort un album symphonique avec l’Orchestre philharmonique de Berlin, Moment of Glory, qui reprend les anciens titres du groupe et comprenant notamment des duos avec Ray Wilson (Stiltskin, Genesis) et Zucchero. Puis, en 2001, c’est la parution de l’album acoustique live Acoustica, enregistré à Lisbonne. C’est avec Unbreakable que Scorpions rappelle au monde, 40 ans après sa création, son immense talent de groupe sur scène. En 2006, au Wacken Open Air Festival en Allemagne, il offre à un public de 62 000 spectateurs une performance de presque trois heures intitulée A Journey Trough Time, A Night To Remember (Un voyage dans le temps, une nuit dont on se souviendra). Et pour cause : les invités prestigieux s’y sont succédé, à commencer par tous les ex-Scorpions. Fin 2006, le retour en studio pour la gestation d’une sorte d’album-concept appelé Humanity- Hour 1.
Après la classique série de concerts, sort parallèlement une vidéo live d’une série de concerts en Amazonie, Amazonia : Live In the Jungle, et dont les recettes ont été reversées à Greenpeace pour soutenir la lutte contre la déforestation en Amazonie. Sting in the Tail, sorti en mars 2010, signe la fin de cette épopée allemande d’un hard rock qui, certes, a beaucoup flirté avec le commercial, mais qui a su prendre position, à la manière d’un Bono, et surtout, donner de formidables leçons de longévité et de disponibilité à travers le monde. Les voici au Liban!
C’est à 17 ans, à Hanovre, que le guitariste Rudolf Schenker fonde The Scorpions, groupe amateur de hard rock, avec trois autres compères pour le classique trio guitare-batterie-basse. Un troisième guitariste et un chanteur plus tard, Scorpions se lance en professionnel dès 1972 avec un premier album, Lonesome Crow, et un second, Fly to the Rainbow, en 1974. Celui-ci assure un...

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