Des Jordaniens, rassemblés devant le Parlement pour protester contre la corruption, ont réclamé la "prison" pour le Premier ministre, avant d'être dispersés par la police après de brefs heurts, a constaté un correspondant de l'AFP.
Plus d'une centaine de manifestants, majoritairement des jeunes, ont scandé dans le centre d'Amman: "le peuple réclame la prison pour (le Premier ministre) Maarouf Bakhit", "le peuple veut l'expulsion de Bakhit".
"La nation est une ligne rouge. Nous réclamons la chute du gouvernement et du Parlement ainsi que de l'Etat corrompu", pouvait-on lire sur une banderole.
Les protestataires contestaient une décision de la chambre basse qui avait blanchi M. Bakhit, en dépit du rapport d'une commission parlementaire le jugeant en partie responsable d'actes de corruption pendant l'exercice de son premier mandat à la tête du gouvernement entre 2005 et 2007.
La chambre a confirmé cette semaine sa confiance à M. Bakhit, suspecté de détournement de fonds dans la vente pour plusieurs millions de dollars d'un terrain à une société britannique qui projetait de construire un casino dans le royaume.
Trois députés ont démissionné pour protester contre cette décision, selon des médias jordaniens.
"La police a dispersé la manifestation parce qu'ils ne voulaient pas entendre ce que nous étions en train de crier", a assuré à l'AFP Ali Abou Soukkar, un ancien député qui a pris part au rassemblement.
Les manifestants avaient prévu de "jeter des oeufs pourris" sur le Parlement. Empêchés de le faire par la police, ils les ont lancés dans la rue.
"Nous sommes arrivés de toute la Jordanie pour dénoncer l'affaire du casino. Nous voulons que le gouvernement et les députés s'en aillent", a déclaré à l'AFP Hicham Hees, venu de Theiban, dans le sud du pays.
L'opposition islamiste, puissante dans le royaume, ainsi que d'autres groupes appellent à manifester à Amman et dans tout le pays vendredi.
Depuis janvier, la Jordanie a été touchée par un mouvement de protestation réclamant des réformes politiques et économiques et un coup d'arrêt face à la corruption.
Plus d'une centaine de manifestants, majoritairement des jeunes, ont scandé dans le centre d'Amman: "le peuple réclame la prison pour (le Premier ministre) Maarouf Bakhit", "le peuple veut l'expulsion de Bakhit".
"La nation est une ligne rouge. Nous réclamons la chute du gouvernement et du Parlement ainsi que de l'Etat corrompu", pouvait-on lire sur une banderole.
Les protestataires contestaient une décision de la chambre basse qui avait blanchi M. Bakhit, en dépit du rapport d'une commission parlementaire le jugeant en partie responsable d'actes de corruption pendant l'exercice de son premier mandat à la tête du gouvernement entre 2005 et 2007.
La chambre a confirmé cette semaine sa confiance à M. Bakhit, suspecté de détournement de fonds dans la vente pour plusieurs millions de dollars d'un terrain à une société britannique qui projetait de construire un casino dans le royaume.
Trois députés ont démissionné pour protester contre cette décision, selon des médias jordaniens.
"La police a dispersé la manifestation parce qu'ils ne voulaient pas entendre ce que nous étions en train de crier", a assuré à l'AFP Ali Abou Soukkar, un ancien député qui a pris part au rassemblement.
Les manifestants avaient prévu de "jeter des oeufs pourris" sur le Parlement. Empêchés de le faire par la police, ils les ont lancés dans la rue.
"Nous sommes arrivés de toute la Jordanie pour dénoncer l'affaire du casino. Nous voulons que le gouvernement et les députés s'en aillent", a déclaré à l'AFP Hicham Hees, venu de Theiban, dans le sud du pays.
L'opposition islamiste, puissante dans le royaume, ainsi que d'autres groupes appellent à manifester à Amman et dans tout le pays vendredi.
Depuis janvier, la Jordanie a été touchée par un mouvement de protestation réclamant des réformes politiques et économiques et un coup d'arrêt face à la corruption.
Des Jordaniens, rassemblés devant le Parlement pour protester contre la corruption, ont réclamé la "prison" pour le Premier ministre, avant d'être dispersés par la police après de brefs heurts, a constaté un correspondant de l'AFP.Plus d'une centaine de manifestants, majoritairement des jeunes, ont scandé dans le centre d'Amman: "le peuple réclame la prison pour (le Premier ministre)...
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