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Bahreïn: Pillay confiante dans le travail de la commission d'enquête

La Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, s'est dite confiante jeudi dans le travail de la commission indépendante créée par le roi du Bahreïn pour enquêter sur les abus commis lors de la répression contre le mouvement de révolte populaire.
"Je salue l'annonce fait par le roi du Bahreïn de créer une commission royale, composée de juristes internationaux expérimentés, pour étudier les allégations de violations des droits de l'homme commises durant les évènements de février et mars", a expliqué Mme Pillay lors d'une conférence de presse.
"Nous étions au départ invité à envoyer notre propre mission d'évaluation et à la demande du roi du Bahreïn, nous l'avons retenu", a-t-elle ajouté, expliquant qu'elle "encourageait toujours les enquêtes nationales crédibles".
Elle a par ailleurs souligné que deux des cinq juristes nommés par les autorités bahreïnies faisaient partie de la commission ayant enquêté sur les violations commises en Libye depuis février.
Il s'agit du président de la commission, Mahmoud Chérif Bassiouni, expert international en droit pénal, et de Philippe Kirsch, un avocat canadien et ancien président de la Cour pénale internationale (CPI).
"J'ai confiance en ces personnes" qui sont "hautement respectables", a-t-elle poursuivi, faisant valoir "leur connaissance de la justice et des lois internationales".
Créée par un décret du roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa, la commission est chargée d'"enquêter sur les évènements survenus à Bahreïn en février-mars". Elle doit soumettre ses conclusions dans un délai de quatre mois "n'excédant pas le 30 octobre".
Se disant "déterminé à rétablir la confiance" dans le pays pour relancer le processus de réformes, le roi a promis qu'il n'y aurait "aucun laxisme" durant l'enquête.
Cette annonce intervient avant l'ouverture prévue samedi d'un dialogue national, convoqué par le roi pour relancer les réformes politiques.
Selon Manama, la vague de protestations populaires et sa répression ont fait 24 morts. Quatre manifestants sont morts depuis en détention.
La Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, s'est dite confiante jeudi dans le travail de la commission indépendante créée par le roi du Bahreïn pour enquêter sur les abus commis lors de la répression contre le mouvement de révolte populaire."Je salue l'annonce fait par le roi du Bahreïn de créer une commission royale, composée de juristes internationaux...