La décision du gouvernement syrien d’augmenter les subventions du gasoil (mazout) a provoqué une hausse des pratiques de trafics vers les pays avoisinants et commencé à causer des pénuries dans toutes les régions syriennes. Rappelons que le prix du litre de mazout avait été réduit de 25 % à 15 livres syriennes (0,32 dollars) en avril dernier. Le mazout est utilisé essentiellement pour le chauffage, mais aussi dans tous les véhicules routiers.
Les dérivés du pétrole sont vendus à des prix plus chers qu’au Liban, en Jordanie et en Turquie, et les subventions ont exacerbé les pratiques de trafics, monnaie courante en Syrie. Cette situation a débouché sur des queues interminables devant les stations-service. Les médias ont d’ailleurs souligné l’ampleur du phénomène, ce qui a amené l’entité en charge de la distribution de pétrole à réagir.
Ainsi, le directeur général de la compagnie syrienne pour le stockage et la distribution des produits pétroliers Mahrukat, Abdallah Khattab, a annoncé dans un communiqué que l’approvisionnement de mazout dans les stations-service était dans les normes et que les pénuries étaient la conséquence des trafics illégaux. M. Khattab a souligné que la demande de mazout durant les mois chauds était basse et qu’il n’y avait aucune raison de craindre les pénuries.
Notons que la décision du gouvernement de réduire les subventions des produits énergétiques en dehors du mazout, fuel et gaz domestique avait été votée en 2008, suite à un écart grandissant entre les cours mondiaux du pétrole et les prix pratiqués localement. Cet écart avait renforcé les trafics des dérivés pétroliers et poussé le gouvernement à augmenter les prix.
Pourtant, la vague récente de protestations avait obligé le gouvernement à revenir sur sa décision. Ainsi, mise à part la réduction du prix du mazout, Damas avait décidé de remettre indéfiniment une décision qui stipulait une hausse des prix du fuel, un produit surtout utilisé par les industriels.
La décision de réduire les prix du gasoil devrait coûter 532 millions de dollars au Trésor. Des internautes s’insurgent déjà contre cette décision, surtout que le vote pour la hausse récente des salaires des fonctionnaires coûtera environ 1 milliard de dollars au Trésor.
Même si ces décisions gouvernementales sont votées au motif de réformer l’économie, elles sont d’abord et avant tout motivées par un agenda politique.
editor@syria-report.com
En coopération avec : The Syria Report
Les dérivés du pétrole sont vendus à des prix plus chers qu’au Liban, en Jordanie et en Turquie, et les subventions ont exacerbé les pratiques de trafics, monnaie courante en Syrie. Cette situation a débouché sur des queues interminables devant les stations-service. Les médias ont d’ailleurs souligné l’ampleur du phénomène, ce qui a amené l’entité en charge de la distribution de pétrole à réagir.
Ainsi, le directeur général de la compagnie syrienne pour le stockage et la distribution des produits pétroliers Mahrukat, Abdallah Khattab, a annoncé dans un communiqué que l’approvisionnement de mazout dans les stations-service était dans les normes et que les pénuries étaient la conséquence des trafics illégaux. M. Khattab a souligné que la demande de mazout durant les mois chauds était basse et qu’il n’y avait aucune raison de craindre les pénuries.
Notons que la décision du gouvernement de réduire les subventions des produits énergétiques en dehors du mazout, fuel et gaz domestique avait été votée en 2008, suite à un écart grandissant entre les cours mondiaux du pétrole et les prix pratiqués localement. Cet écart avait renforcé les trafics des dérivés pétroliers et poussé le gouvernement à augmenter les prix.
Pourtant, la vague récente de protestations avait obligé le gouvernement à revenir sur sa décision. Ainsi, mise à part la réduction du prix du mazout, Damas avait décidé de remettre indéfiniment une décision qui stipulait une hausse des prix du fuel, un produit surtout utilisé par les industriels.
La décision de réduire les prix du gasoil devrait coûter 532 millions de dollars au Trésor. Des internautes s’insurgent déjà contre cette décision, surtout que le vote pour la hausse récente des salaires des fonctionnaires coûtera environ 1 milliard de dollars au Trésor.
Même si ces décisions gouvernementales sont votées au motif de réformer l’économie, elles sont d’abord et avant tout motivées par un agenda politique.
editor@syria-report.com
En coopération avec : The Syria Report
La décision du gouvernement syrien d’augmenter les subventions du gasoil (mazout) a provoqué une hausse des pratiques de trafics vers les pays avoisinants et commencé à causer des pénuries dans toutes les régions syriennes. Rappelons que le prix du litre de mazout avait été réduit de 25 % à 15 livres syriennes (0,32 dollars) en avril dernier. Le mazout est utilisé essentiellement...
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