La décision vise Heidi Rasekh, l'épouse de Alaa Moubarak, fils aîné du président, et Khadiga al-Gammal, femme de son cadet, Gamal. Chacun des couples a un enfant, eux aussi visés par la décision du service de lutte contre la fraude de la justice égyptienne.
Cette mesure survient après des informations selon lesquelles les deux femmes auraient reçu des propriétés d'un ancien ministre du Logement, Ibrahim Souleimane, déféré devant la justice jeudi pour corruption.
Le procès de l'ancien président et de ses deux fils, accusés d'enrichissement illicite et qui doivent répondre de la répression de la révolte populaire de janvier et février, doit débuter le 3 août.
Hosni Moubarak est actuellement hospitalisé à Charm el-Cheikh, sur la mer Rouge, tandis que ses deux fils sont détenus à la prison de Tora, au sud du Caire.
M. Moubarak, son épouse Suzanne, leurs deux enfants et leurs belles-filles avaient été frappés d'une interdiction de quitter le pays le 28 février, peu après la chute du régime, dans l'attente d'enquêtes judiciaires.
Les deux belles-filles avaient été été interrogées le 29 avril dans le cadre d'une enquête sur leur fortune, avant d'être relâchées à condition de rester à disposition de la justice pour des investigations supplémentaires.
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