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Yémen : les monarchies du Golfe appelées à soutenir un Conseil transitoire

Les "Jeunes de la Révolution" au Yémen ont appelé mardi les monarchies du Golfe, qui avaient offert leur médiation dans la crise yéménite, à soutenir la formation d'un Conseil intérimaire pour assurer une transition pacifique du pouvoir dans le pays.
Dans un communiqué, les "Jeunes de la Révolution" remercient les monarchies du Golfe pour leur médiation qui "n'a pas été à la hauteur de (leurs) aspirations au changement pour se débarrasser du régime" de Ali Abdallah Saleh qui, soulignent-ils, s'en est servi pour "couvrir ses crimes" contre le peuple.
"Sans ce régime, le Yémen sera plus sûr et plus stable", soulignent-ils.
L'absence du président Saleh, hospitalisé en Arabie saoudite après une attaque le 3 juin contre son palais à Sanaa, a ouvert la perspective d'une possible relance de l'accord de transition, élaboré par les monarchies du Golfe et dont la mise en oeuvre a été bloquée fin mai par le refus du chef de l'Etat de le signer.
"Nous vous invitons en ce moment historique à se tenir aux côtés du peuple yéménite et à le soutenir dans sa volonté d'une transition (...) vers un Etat civil moderne", ajoutent les "Jeunes de la Révolution", qui organisent depuis fin janvier des manifestations et des sit-in pour réclamer le départ de Saleh.
Mardi, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté près de la Place du Changement, épicentre de la contestation à Sanaa, pour réclamer la mise en place d'un Conseil présidentiel intérimaire pour hâter la transition à la tête de l'Etat, selon un correspondant de l'AFP.
"Le peuple veut un conseil intérimaire", a chanté la foule, tenue à distance par la police à quelque 200 mètres de la résidence du vice-président, Abd Rabbo Mansour Hadi, qui assure l'intérim du chef de l'Etat selon la Constitution.
Des manifestations similaires ont eu lieu dans plusieurs provinces du Yémen, dont le Hadramout (sud-est), Ibb (sud), Houdeida, sur la mer Rouge, et Saada (nord).
L'accord de transition, élaboré par le CCG avec l'aide des Etats-Unis et de l'Union européenne, prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission un mois plus tard de M. Saleh en échange d'une immunité pour lui-même et ses proches, puis une élection présidentielle dans les 60 jours.
Mais les "Jeunes de la Révolution", opposés à cette immunité, ont répété mardi que le président Saleh et les autres dignitaires du régime devraient être en jugés.
Les "Jeunes de la Révolution" au Yémen ont appelé mardi les monarchies du Golfe, qui avaient offert leur médiation dans la crise yéménite, à soutenir la formation d'un Conseil intérimaire pour assurer une transition pacifique du pouvoir dans le pays.Dans un communiqué, les "Jeunes de la Révolution" remercient les monarchies du Golfe pour leur médiation qui "n'a pas été à la hauteur...