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Plus de moyens financiers nécessaires pour lutter contre le sida, estime l'Onusida
Il faut investir davantage d'argent dans la lutte contre le sida non seulement pour maintenir les progrès durement acquis, mais aussi pour sauver des millions de vie supplémentaires, estime l'Onusida dans un rapport publié à l'occasion du trentième anniversaire de la maladie.
On recensait 34 millions de personnes dans le monde vivant avec le virus du sida (VIH) fin 2010, note l'Onusida.
Il reste un long chemin à faire pour prévenir les nouvelles infections par le virus du sida (VIH), mettre fin aux discriminations et augmenter l'accès au traitement et aux soins, signale le rapport, intitulé « Déjà 30 ans de sida : les nations à la croisée des chemins ».
Le rapport dresse un tableau des hauts et des bas de la lutte antisida, en soulignant la spectaculaire augmentation de l'accès aux traitements dans les pays pauvres, grâce à la solidarité internationale. Quelque 6,6 millions de personnes étaient ainsi traitées fin 2010 dans les pays à faibles revenus et à revenus intermédiaires. Mais l'objectif d'« accès universel » fixé pour 2010 est loin d'avoir été atteint.

Le sport contre l'anxiété, c'est tout bon !
Vous vous sentez angoissé, stressé ? Avez-vous essayé le sport ? Marche, course, vélo... quelle que soit l'intensité à laquelle elle est pratiquée, l'activité physique représente un traitement naturel contre ce sentiment d'insécurité, susceptible de vous gâcher la vie, rapporte l'agence Destination Santé. À vos baskets !
« La pratique d'une activité physique entraîne une diminution des manifestations d'anxiété », souligne le Dr Patrick Laure dans Activités physiques et santé. De nombreuses études ont d'ailleurs mis en évidence les bienfaits des activités de type aérobie, autrement dit les activités d'endurance, comme la marche à pied, la randonnée ou la course. D'autres travaux font état d'un effet anxiolytique qui peut être obtenu avec un exercice intense très court d'environ cinq minutes.
Sans surprise, Patrick Laure insiste sur l'aspect régulier de la pratique. Au même titre d'ailleurs que la Haute Autorité de santé (HAS), dans son guide sur les Affections psychiatriques de longue durée. La pratique d'une activité physique régulière fait partie intégrante des mesures hygiéno-diététiques recommandées aux patients souffrant de troubles anxieux. Au même titre qu'une « quantité de sommeil suffisante », d'un « bon équilibre alimentaire », et d'une consommation limitée ou nulle « d'alcool, de café, de tabac et de drogues ».
En revanche, peu d'auteurs se sont penchés sur l'efficacité de l'activité physique comme traitement adjuvant des troubles anxieux généralisés (TAG). Si l'anxiété est un « ressenti qui peut être considéré comme normal », les spécialistes parlent de TAG lorsqu'elle devient excessive, incontrôlable et source de souffrance. À tel point qu'elle peut perturber l'ensemble de la vie quotidienne.