Mohammed al-Sonni a été reconnu coupable d'avoir tué "par balle et au hasard" 20 manifestants et d'en avoir blessé 15 autres pour les empêcher de prendre un poste de police du Caire le 28 janvier, appelé "vendredi de la colère", l'un des jours les plus sanglants de la révolte.
Le tribunal pénal a demandé au mufti de la république d'Egypte Ali Gomaa de confirmer le verdict, comme le stipule la loi. Le mufti, qui est chargé par le gouvernement d'interpréter la loi islamique, ne va que rarement à l'encontre des décisions de justice.
Selon un bilan officiel, 846 personnes ont été tuées et plusieurs milliers blessées pendant le soulèvement.
L'ex-président Moubarak est actuellement en détention préventive dans un hôpital de Charm el-Cheikh, au bord de la mer Rouge, dans le cadre de l'enquête sur le meurtre des manifestants.
Son ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli et six autres responsables sont eux jugés pour avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles sur les manifestants.
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