Interrogé par la chaîne de télévision TV5, Radio France Internationale et le journal Le Monde pour savoir s'il avait des informations sur les quatre personnes arrêtées, il a répondu: "Non, nous souhaitons ardemment que l'enquête soit menée rapidement, qu'on puisse y voir plus clair".
"Nous attendons d'avoir les conclusions des enquêtes. On est un peu dans le brouillard", a-t-il ajouté, précisant n'avoir "aucune information particulière" sur la mission que menaient ces hommes à Benghazi.
"C'est l'enquête qui est en cours qui nous permettra d'avoir tous les éclaircissements nécessaires", a estimé le ministre.
Le Français tué est Pierre Marziali, un ancien militaire parachutiste, fondateur et responsable d'une société de sécurité privée employant d'anciens soldats, la Secopex, dont le siège est à Carcassonne dans le sud-ouest de la France.
La rébellion libyenne a accusé les cinq Français d'avoir menacé la sécurité de la Libye. Auparavant, deux sources diplomatiques européennes avaient indiqué que les employés et le patron de la société Secopex étaient soupçonnés d'"espionnage au profit de (Mouammar) Kadhafi".