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Une "ex-diplomate" libyenne interpellée à Paris et envoyée en Tunisie

Une diplomate libyenne déclarée, comme treize de ses collègues, persona non grata par Paris et qui contestait son expulsion a été interpellée jeudi matin à son domicile de l'ouest parisien, pour être envoyée en fin d'après-midi en Tunisie, a-t-on appris auprès de sa fille.
Toraia Ben Saleem "n'a pas contesté la décision qui la touchait, comme les 13 autres personnes", qui ont toutes quitté la France, a de son côté fait valoir un responsable français.
La fille de Mme Ben Saleem, Saada el-Sabri, et l'un de ses avocats, Me Philippe Missamou, ont assimilé l'intervention de la police au domicile de Mme Ben Saleem à un "enlèvement".
Les avocats de Mme Ben Saleem ont menacé d'entamer diverses procédures judiciaires et ont affirmé que la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) n'avait pas obtenu les renseignements qu'elle avait demandés aux autorités françaises sur la procédure et d'éventuels recours possibles.
"La CEDH dispose de tous les éléments qu'elle souhaitait" avoir, a répondu le responsable français.
Après son interpellation, Mme Ben Saleem a dans un premier temps été conduite à l'hôpital de Courbevoie-Neuilly-sur-Seine (ouest de Paris), selon sa fille.
Elle "a été traitée avec toute la courtoisie nécessaire", assure le responsable français. "Elle a demandé à être conduite dans un hôpital, ce qui a été fait", et ce qui a permis de montrer qu'il n'y avait "pas de contre-indication médicale" à son départ.
Domiciliée à Puteaux, en banlieue parisienne, Mme Ben Saleem fait partie des 14 "ex-diplomates" déclarés vendredi persona non grata par Paris. Elle a dit à l'AFP refuser d'être expulsée, affirmant être non pas une diplomate, mais une simple employée et invoquant la charge d'une fille de 25 ans handicapée.
D'après sa fille, Mme Ben Salem, née en 1953, habite en France depuis 11 ans avec ses quatre enfants.
"Ils ont enlevé ma mère sans pitié", a dit en pleurs Saada el-Sabri, étudiante de nationalités britannique et libyenne âgée de 31 ans.
Les 14 "ex-diplomates" avaient "un comportement et des activités qui n'étaient pas compatibles" avec les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Libye, a affirmé le ministère des Affaires étrangères. Ces diplomates avaient 24 à 48 heures pour quitter la France.

Une diplomate libyenne déclarée, comme treize de ses collègues, persona non grata par Paris et qui contestait son expulsion a été interpellée jeudi matin à son domicile de l'ouest parisien, pour être envoyée en fin d'après-midi en Tunisie, a-t-on appris auprès de sa fille.Toraia Ben Saleem "n'a pas contesté la décision qui la touchait, comme les 13 autres personnes", qui ont toutes...