La Syrie a appris de l'Iran comment réprimer un mouvement de protestation, en recourant à la torture, a affirmé un cyberdissident syrien de premier plan dans un entretien avec l'agence de presse autrichienne APA diffusé dimanche.
"D'abord, des gens ont été tués à l'aveuglette pour répandre la peur. Ensuite, elles (les forces de sécurité syriennes) ont réalisé que si elles tuaient quelqu'un, au moins dix (de ses) amis descendraient dans les rues et seraient prêts à mourir pour cette personne", a expliqué Rami Nakhleh.
"Mais si vous arrêtez et torturez quelqu'un, au moins dix de ses amis auront peur. C'est comme ça qu'elles (les forces de sécurité) ont procédé ces deux dernières semaines", a ajouté le militant, âgé de 28 ans, dans cet entretien téléphonique publié en allemand.
"Cette méthode a été copiée sur l'Iran (...) C'est comme ça que le mouvement de protestation en Iran en 2009 a été étouffé. C'est un résultat de la coopération entre la Syrie et l'Iran", a-t-il ajouté.
Le résultat du scrutin présidentiel en Iran, entaché de fraudes massives selon l'opposition réformatrice, avait provoqué en 2009 des manifestations dans tout le pays, sévèrement réprimées par le pouvoir qui a arrêté des milliers de personnes et en a condamné des centaines.
Rami Nakhleh s'est toutefois dit optimiste quant au déroulement de "la révolution syrienne", une allusion au mouvement de contestation déclenché le 15 mars -et durement réprimé- du régime du président Bachar al-Assad, arrivé au pouvoir en 2000.
"(...) L'usage de la violence, notamment le massacre et la torture de contestataires (...), ne fait que rendre les gens plus en colère et leur donner envie de renverser le régime", a-t-il encore dit.
"La communauté internationale ne peut pas rester silencieuse plus longtemps. Elle doit faire quelque chose", a ajouté Rami Nakhleh.
Sous le pseudonyme de Malath Aumran, il fait partie d'une petite armée de cyberdissidents omniprésents sur Twitter et Facebook depuis le début de la contestation populaire.
La Syrie et l'Iran entretiennent de longue date des liens privilégiés et Téhéran joue un rôle important au Proche-Orient, notamment via Damas.
"D'abord, des gens ont été tués à l'aveuglette pour répandre la peur. Ensuite, elles (les forces de sécurité syriennes) ont réalisé que si elles tuaient quelqu'un, au moins dix (de ses) amis descendraient dans les rues et seraient prêts à mourir pour cette personne", a expliqué Rami Nakhleh.
"Mais si vous arrêtez et torturez quelqu'un, au moins dix de ses amis auront peur. C'est comme ça qu'elles (les forces de sécurité) ont procédé ces deux dernières semaines", a ajouté le militant, âgé de 28 ans, dans cet entretien téléphonique publié en allemand.
"Cette méthode a été copiée sur l'Iran (...) C'est comme ça que le mouvement de protestation en Iran en 2009 a été étouffé. C'est un résultat de la coopération entre la Syrie et l'Iran", a-t-il ajouté.
Le résultat du scrutin présidentiel en Iran, entaché de fraudes massives selon l'opposition réformatrice, avait provoqué en 2009 des manifestations dans tout le pays, sévèrement réprimées par le pouvoir qui a arrêté des milliers de personnes et en a condamné des centaines.
Rami Nakhleh s'est toutefois dit optimiste quant au déroulement de "la révolution syrienne", une allusion au mouvement de contestation déclenché le 15 mars -et durement réprimé- du régime du président Bachar al-Assad, arrivé au pouvoir en 2000.
"(...) L'usage de la violence, notamment le massacre et la torture de contestataires (...), ne fait que rendre les gens plus en colère et leur donner envie de renverser le régime", a-t-il encore dit.
"La communauté internationale ne peut pas rester silencieuse plus longtemps. Elle doit faire quelque chose", a ajouté Rami Nakhleh.
Sous le pseudonyme de Malath Aumran, il fait partie d'une petite armée de cyberdissidents omniprésents sur Twitter et Facebook depuis le début de la contestation populaire.
La Syrie et l'Iran entretiennent de longue date des liens privilégiés et Téhéran joue un rôle important au Proche-Orient, notamment via Damas.
La Syrie a appris de l'Iran comment réprimer un mouvement de protestation, en recourant à la torture, a affirmé un cyberdissident syrien de premier plan dans un entretien avec l'agence de presse autrichienne APA diffusé dimanche."D'abord, des gens ont été tués à l'aveuglette pour répandre la peur. Ensuite, elles (les forces de sécurité syriennes) ont réalisé que si elles tuaient...