Sous le régime du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, seuls huit partis étaient autorisés sur la scène politique dominée par le parti au pouvoir le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) dissous le 9 mars à la demande des nouvelles autorités.
Selon le ministère de l'Intérieur, 82 demandes de création de partis politique ont été refusées.
Dans le secteur médiatique fortement contrôlé par l'ancien régime, 51 publications ont été autorisées même si elles n'ont pas toutes encore vu le jour et 40 demandes sont encore en attente.
Durant les 23 ans de pouvoir de Ben Ali, seuls 10 quotidiens ont été créés, a indiqué le ministère de l'Intérieur.
Ces nouveaux partis politiques prennent place avant l'élection prévue le 24 juillet d'une Assemblée nationale constituante (ANC), chargée d'élaborer une nouvelle Constitution qui marquera l'émergence de la nouvelle Tunisie, l'après-Ben Ali.
Parmi les formations politiques autorisées récemment figure un parti, le mouvement islamique Ennahda (Renaissance), présidé par Rached Ghannouchi, qui a été légalisé le 1er mars, trente ans après sa fondation.
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