"Nous espérons que les dirigeants syriens, et le président syrien plus précisément, parviendront à trouver une solution purement syrienne aux problèmes actuels dans ce pays (...) nous espérons une solution rapide", a indiqué le cheikh Hamad à la presse.
"La situation en Syrie est extrêmement importante pour le Qatar mais aussi pour la région et pour la stabilité régionale", a-t-il insisté, "ce que nous espérons, c'est une solution syrienne qui puisse satisfaire le peuple syrien et ses demandes, nous n'avons pas perdu l'espoir d'une telle solution".
Refusant tout parallèle entre les situations libyenne et syrienne, le chef du gouvernement et ministre des Affaires étrangères du Qatar, dont les propos en arabe étaient traduits, a également refusé toute intervention militaire contre le régime du président Bachar al-Assad.
"Nous ne sommes pas d'accord, mais si la situation actuelle devait durer, je pense qu'une intervention extérieure pourrait éventuellement être discutée", a-t-il toutefois fait remarquer.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a indiqué mardi que la France souhaitait inclure le président syrien dans les personnes visées par les sanctions européennes en préparation contre son régime pour protester contre la répression sanglante des manifestations.
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