Le médiateur du Golfe dans la crise yéménite attend "un signe" du président contesté Ali Abdallah Saleh pour reprendre sa médiation à Sanaa, a affirmé à l'AFP un porte-parole de l'opposition.
"Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Abdellatif al-Zayani, était attendu lundi soir à Sanaa mais il n'est malheureusement pas venu", a déclaré le porte-parole, ajoutant que M. Zayani avait fait savoir qu'"il attendait un signe de la présidence yéménite, qui ne vient pas encore".
Réunis dimanche à Ryad, les ministres des Affaires étrangères du CCG avaient annoncé le retour de M. Zayani à Sanaa, après le refus de M. Saleh de signer le texte de leur plan de sortie de crise, accepté en principe par le parti présidentiel et le Front commun, une coalition de l'opposition parlementaire.
Le plan prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission dans un mois de M. Saleh en échange de son immunité, puis une élection présidentielle 60 jours plus tard.
"Le président Saleh ne présentera sa démission qu'une fois que le Forum commun aura honoré ses engagements prévus par le plan du CCG (...) en mettant fin aux sources de tension politique et sécuritaire", a déclaré le chef du département politique du Congrès populaire général (CPG), le parti présidentiel, Abdallah Ghanem.
Cité par l'hebdomadaire Al-Mithaq, organe du CPG, il a précisé que le Forum était tenu de "mettre fin aux sit-in (de protestation), aux défections dans les rangs de l'armée, au Mouvement (sécessionniste dans le Sud) et à la rébellion houthie (chiite)" dans le Nord.
Le plan de sortie de crise est destiné à assurer une transition du pouvoir au Yémen, où la répression d'un large mouvement de protestations populaires a fait depuis fin janvier au moins 150 morts.
"Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Abdellatif al-Zayani, était attendu lundi soir à Sanaa mais il n'est malheureusement pas venu", a déclaré le porte-parole, ajoutant que M. Zayani avait fait savoir qu'"il attendait un signe de la présidence yéménite, qui ne vient pas encore".
Réunis dimanche à Ryad, les ministres des Affaires étrangères du CCG avaient annoncé le retour de M. Zayani à Sanaa, après le refus de M. Saleh de signer le texte de leur plan de sortie de crise, accepté en principe par le parti présidentiel et le Front commun, une coalition de l'opposition parlementaire.
Le plan prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission dans un mois de M. Saleh en échange de son immunité, puis une élection présidentielle 60 jours plus tard.
"Le président Saleh ne présentera sa démission qu'une fois que le Forum commun aura honoré ses engagements prévus par le plan du CCG (...) en mettant fin aux sources de tension politique et sécuritaire", a déclaré le chef du département politique du Congrès populaire général (CPG), le parti présidentiel, Abdallah Ghanem.
Cité par l'hebdomadaire Al-Mithaq, organe du CPG, il a précisé que le Forum était tenu de "mettre fin aux sit-in (de protestation), aux défections dans les rangs de l'armée, au Mouvement (sécessionniste dans le Sud) et à la rébellion houthie (chiite)" dans le Nord.
Le plan de sortie de crise est destiné à assurer une transition du pouvoir au Yémen, où la répression d'un large mouvement de protestations populaires a fait depuis fin janvier au moins 150 morts.
Le médiateur du Golfe dans la crise yéménite attend "un signe" du président contesté Ali Abdallah Saleh pour reprendre sa médiation à Sanaa, a affirmé à l'AFP un porte-parole de l'opposition."Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Abdellatif al-Zayani, était attendu lundi soir à Sanaa mais il n'est malheureusement pas venu", a déclaré le porte-parole,...
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