La Ligue du Nord, allié clé du gouvernement de centre droit de Silvio Berlusconi, a exigé dimanche que les partisans du Premier ministre italien votent une motion parlementaire fixant une date limite pour les raids aériens auxquels l'Italie participe en Libye.
"S'ils ne la votent pas, cela veut dire qu'ils veulent faire voler en éclats le gouvernement", a déclaré Umberto Bossi, le chef de la Ligue, dans un message explicite à son partenaire de coalition.
M. Berlusconi avait pris tout le monde de court le 25 avril, lundi de Pâques, en annonçant la participation de l'Italie aux raids aériens de l'Otan alors qu'elle se limitait jusque-là à fournir des bases aériennes et à des vols pour neutraliser radars et défense anti-aérienne.
Même si M. Berlusconi a promis que les raids ne viseraient que "des objectifs ciblés", M. Bossi a répété son opposition totale aux bombardements en Libye. "Cela ne sert à rien de bombarder, tu ne fais que tuer des gens", a-t-il dit.
Dans la semaine, plusieurs dirigeants de la Ligue avaient tonné contre le changement de cap de M. Berlusconi, le journal du parti nordiste, La Padania, titrant "bombes=plus d'immigrés" sur les côtes italiennes.
Conscient du risque d'éclatement de sa coalition, le chef du gouvernement a accepté que la Ligue présente une motion à l'occasion d'un vote prévu au parlement mardi sur la Libye. Ce texte en six points exige de fixer "une date limite certaine" pour l'action des chasseurs bombardiers italiens et exclut tout envoi de troupes au sol.
Selon les commentateurs, la Ligue entend se faire l'écho d'une opinion publique italienne massivement opposée aux bombardements en Libye et d'une manière générale à l'intervention militaire internationale dans ce pays.
Le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni, également dirigeant de la Ligue, s'est étonné dimanche que son parti se retrouve "dans le rôle de la gauche", en référence à une motion de la principale formation d'opposition, le Parti démocrate (gauche) qui, lui, soutient explicitement les raids.
M. Maroni a repris les arguments de La Padania et affirmé redouter un exode vers l'Italie de 50.000 réfugiés africains fuyant la Libye, soulignant que plus de 3.000 d'entre eux étaient déjà arrivés pendant le week-end.
"S'ils ne la votent pas, cela veut dire qu'ils veulent faire voler en éclats le gouvernement", a déclaré Umberto Bossi, le chef de la Ligue, dans un message explicite à son partenaire de coalition.
M. Berlusconi avait pris tout le monde de court le 25 avril, lundi de Pâques, en annonçant la participation de l'Italie aux raids aériens de l'Otan alors qu'elle se limitait jusque-là à fournir des bases aériennes et à des vols pour neutraliser radars et défense anti-aérienne.
Même si M. Berlusconi a promis que les raids ne viseraient que "des objectifs ciblés", M. Bossi a répété son opposition totale aux bombardements en Libye. "Cela ne sert à rien de bombarder, tu ne fais que tuer des gens", a-t-il dit.
Dans la semaine, plusieurs dirigeants de la Ligue avaient tonné contre le changement de cap de M. Berlusconi, le journal du parti nordiste, La Padania, titrant "bombes=plus d'immigrés" sur les côtes italiennes.
Conscient du risque d'éclatement de sa coalition, le chef du gouvernement a accepté que la Ligue présente une motion à l'occasion d'un vote prévu au parlement mardi sur la Libye. Ce texte en six points exige de fixer "une date limite certaine" pour l'action des chasseurs bombardiers italiens et exclut tout envoi de troupes au sol.
Selon les commentateurs, la Ligue entend se faire l'écho d'une opinion publique italienne massivement opposée aux bombardements en Libye et d'une manière générale à l'intervention militaire internationale dans ce pays.
Le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni, également dirigeant de la Ligue, s'est étonné dimanche que son parti se retrouve "dans le rôle de la gauche", en référence à une motion de la principale formation d'opposition, le Parti démocrate (gauche) qui, lui, soutient explicitement les raids.
M. Maroni a repris les arguments de La Padania et affirmé redouter un exode vers l'Italie de 50.000 réfugiés africains fuyant la Libye, soulignant que plus de 3.000 d'entre eux étaient déjà arrivés pendant le week-end.
La Ligue du Nord, allié clé du gouvernement de centre droit de Silvio Berlusconi, a exigé dimanche que les partisans du Premier ministre italien votent une motion parlementaire fixant une date limite pour les raids aériens auxquels l'Italie participe en Libye."S'ils ne la votent pas, cela veut dire qu'ils veulent faire voler en éclats le gouvernement", a déclaré Umberto Bossi, le chef de...
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