Il s'agit selon le BEA du module mémoire de l'enregistreur de paramètres -Flight Data Recorder (FDR). Une seconde boite noire reste à remonter celle qui enregistre les conversations dans le cockpit.
"A ce stade, le boîtier a l'air en bon état physique. Nos experts nous disent que nous pouvons espérer pouvoir lire ces données", a expliqué Jean-Paul Troadec, le directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), organisme en charge des investigations techniques sur cet accident. Le responsable a toutefois souligné que, pour le moment, il était difficile de savoir s'il y a eu ou non de la corrosion.
"Si ces données sont exploitables, cela va permettre de faire avancer l'enquête car le FDR enregistre l'altitude, la vitesse, les différentes positions de la gouverne", a encore expliqué M. Troadec.
Le module est pour l'heure immergé dans l'eau. Il doit être transporté au BEA où il sera décortiqué. "Il devrait être dans nos locaux d'ici 8 à 10 jours, le temps qu'un bateau de la Marine nationale vienne le chercher et le conduise chez nous", a encore indiqué M. Troadec.
La catastrophe, qui a fait 228 morts le 1er juin 2009, reste à ce jour inexpliquée.
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