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Économie

Aide UE-FMI : le gouvernement portugais mènera les négociations

Le Premier ministre portugais démissionnaire, José Socrates, a assuré hier que son gouvernement mènerait les négociations à venir sur l'aide demandée à l'Union européenne (UE) et au Fonds monétaire international (FMI), contredisant ainsi de précédentes déclarations de son ministre des Finances.
« La période exige hauteur politique et sens de l'État », a déclaré M. Socrates, en clôturant le congrès du Parti socialiste à Matosinhos, qui l'a plébiscité pour un nouveau mandat au poste de secrétaire général, qu'il occupe depuis 2004.
« Le gouvernement assumera la responsabilité de mener les négociations avec les institutions européennes sur le programme d'assistance financière », a ajouté le chef du gouvernement, qui a démissionné le 23 mars après le rejet par l'opposition d'un nouveau programme d'austérité, censé garantir la réduction des déficits publics et éviter un appel à l'aide extérieure.
« Je rappelle que, ainsi que l'ont déjà décidé les institutions européennes, la base de ces négociations sera le programme de stabilité et croissance présenté par le gouvernement et déjà soutenu à Bruxelles », a-t-il souligné. « Ce que j'espère, c'est que cette fois-ci, il y aura un sens des responsabilités, une conscience des intérêts supérieurs du pays et un appui au gouvernement du Portugal dans cette difficile négociation qui est cruciale pour l'avenir des Portugais », a-t-il encore dit.
Les autorités européennes ont annoncé vendredi préparer un plan d'aide au Portugal d'un montant d'environ 80 milliards d'euros en échange d'un programme d'austérité qui devra être adopté d'ici à la mi-mai et qui devra « impliquer tous les partis » portugais. Le ministre portugais des Finances, Fernando Teixeira dos Santos, avait alors commenté qu'il ne revenait pas à l'actuel gouvernement sortant, mais aux autorités internationales de discuter avec l'opposition. Samedi, ajoutant à la cacophonie, le président portugais, Anibal Cavaco Silva, avait appelé l'UE à faire preuve d'« imagination » en acceptant un « programme intérimaire » jusqu'à l'entrée en fonctions du nouveau gouvernement, issu des législatives anticipées du 5 juin. Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn avait alors vivement réagi, appelant les responsables portugais à éviter de dialoguer « chaque jour sur la place publique » avec les institutions européennes.
Des experts de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du FMI sont attendus demain à Lisbonne pour discuter du plan de sauvetage du Portugal. Cette « mission d'évaluation » technique est destinée à préparer les négociations au niveau politique entre la « troïka » (UE, BCE, FMI) et les partis politiques portugais la semaine suivante, a indiqué hier à l'AFP un porte-parole de la Commission, Cezary Lewanowicz.
(Source : AFP)
Le Premier ministre portugais démissionnaire, José Socrates, a assuré hier que son gouvernement mènerait les négociations à venir sur l'aide demandée à l'Union européenne (UE) et au Fonds monétaire international (FMI), contredisant ainsi de précédentes déclarations de son ministre des Finances.« La période exige hauteur politique et sens de l'État », a déclaré M....

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