L'Union européenne a appelé samedi le régime syrien à cesser les violences contre les manifestants et à entamer des réformes "maintenant", par la voix de Catherine Ashton, la chef de la diplomatie de l'UE.
"Je condamne fermement la violence et les morts qui ont eu lieu en Syrie dans le cadre de manifestations pour la liberté et la démocratie", a déclaré Mme Ashton dans un communiqué.
"J'appelle fermement les autorités syriennes à mettre immédiatement un terme à la violence", a-t-elle ajouté, en estimant qu'on "ne soulignera jamais assez la responsabilité d'un Etat dans la protection de tous ses citoyens, le respect des manifestations pacifiques et de la liberté d'expression".
"Les annonces des autorités syriennes en vue de faire des réformes doivent être étayées par une action crédible sur le terrain", a-t-elle poursuivi.
"Le peuple syrien doit être autorisé à exprimer ses doléances sans avoir peur des intimidations, de la répression et des arrestations. Des réformes politiques significatives pour garantir la liberté d'expression, les droits fondamentaux et l'Etat de droit doivent être lancées maintenant", a-t-elle souligné.
La Syrie, théâtre depuis la mi-mars d'une contestation sans précédent contre le régime de Bachar al-Assad, a connu vendredi une journée particulièrement sanglante.
Au moins 37 personnes ont été tuées par les forces de l'ordre qui ont tiré à balles réelles sur les manifestants, selon l'Organisation nationale pour les droits de l'Homme (ONDH).
Le gouvernement syrien affirme pour sa part que "les militaires et les agents de sécurité se sont abstenus d'ouvrir le feu" et accuse des "groupes armés" qualifiés de "comploteurs, poussés par des parties étrangères" d'avoir tiré sur les forces de l'ordre, faisant 19 morts et 75 blessés.
Le ministère syrien de l'Intérieur a prévenu que les forces de sécurité allait désormais réagir, alors que les funérailles des victimes, samedi, risquaient de se transformer en nouvelles manifestations contre le régime.
"Je condamne fermement la violence et les morts qui ont eu lieu en Syrie dans le cadre de manifestations pour la liberté et la démocratie", a déclaré Mme Ashton dans un communiqué.
"J'appelle fermement les autorités syriennes à mettre immédiatement un terme à la violence", a-t-elle ajouté, en estimant qu'on "ne soulignera jamais assez la responsabilité d'un Etat dans la protection de tous ses citoyens, le respect des manifestations pacifiques et de la liberté d'expression".
"Les annonces des autorités syriennes en vue de faire des réformes doivent être étayées par une action crédible sur le terrain", a-t-elle poursuivi.
"Le peuple syrien doit être autorisé à exprimer ses doléances sans avoir peur des intimidations, de la répression et des arrestations. Des réformes politiques significatives pour garantir la liberté d'expression, les droits fondamentaux et l'Etat de droit doivent être lancées maintenant", a-t-elle souligné.
La Syrie, théâtre depuis la mi-mars d'une contestation sans précédent contre le régime de Bachar al-Assad, a connu vendredi une journée particulièrement sanglante.
Au moins 37 personnes ont été tuées par les forces de l'ordre qui ont tiré à balles réelles sur les manifestants, selon l'Organisation nationale pour les droits de l'Homme (ONDH).
Le gouvernement syrien affirme pour sa part que "les militaires et les agents de sécurité se sont abstenus d'ouvrir le feu" et accuse des "groupes armés" qualifiés de "comploteurs, poussés par des parties étrangères" d'avoir tiré sur les forces de l'ordre, faisant 19 morts et 75 blessés.
Le ministère syrien de l'Intérieur a prévenu que les forces de sécurité allait désormais réagir, alors que les funérailles des victimes, samedi, risquaient de se transformer en nouvelles manifestations contre le régime.
L'Union européenne a appelé samedi le régime syrien à cesser les violences contre les manifestants et à entamer des réformes "maintenant", par la voix de Catherine Ashton, la chef de la diplomatie de l'UE."Je condamne fermement la violence et les morts qui ont eu lieu en Syrie dans le cadre de manifestations pour la liberté et la démocratie", a déclaré Mme Ashton dans un...
Les plus commentés
Le faux pas de Samir Geagea… et de l’opposition ?
Crimes israéliens commis au Liban dès le 7 octobre : quelle suite au recours du gouvernement libanais devant la CPI ?
« Lollars », « éligibles », « illégitimes »... les vrais enjeux de la classification des dépôts