Un porte-parole du Conseil national de transition, organe mis en place par l'opposition libyenne pour gérer les territoires qu'elle contrôle, a précisé que l'attaque avait endommagé un lieu de stockage du diesel sur l'installation pétrolière de Mislah, sans plus de précision.
Vendredi, le Conseil avait annoncé avoir passé un accord avec le Qatar pour commercialiser le pétrole brut des zones qu'elle contrôle en échange de livraisons de nourriture, médicaments et carburant.
Cet "échange" est destiné à contourner les sanctions internationales imposées à la Libye après le début du soulèvement mi-février contre le colonel Kadhafi, au pouvoir depuis près de 42 ans.
Les forces fidèles à Kadhafi ont reconquis pour la seconde fois la semaine passée une série de terminaux pétroliers stratégiques au sud de Benghazi, le fief de la rébellion, et maintenu depuis les rebelles aux portes de la ville pétrolière de Brega.
Les rebelles disent pouvoir exporter un million de barils par semaine, à condition de trouver des navires pour les transporter. Un porte-parole de la compagnie nationale Qatar Petroleum n'a pas souhaité confirmer cet accord.
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