L'Egypte ne sera pas dirigée par "un autre Khomeiny", a assuré lundi le Conseil suprême des forces armées, cité par l'agence officielle Mena, en référence à l'ayatollah qui a dirigé la révolution islamique de 1979 en Iran.
"Le Conseil suprême des forces armées ne permettra pas à des courants extrémistes de contrôler l'Egypte", a affirmé l'adjoint du ministre de la Défense, Mohammed Mokhtar al-Mella, selon la même source.
Ces déclarations interviennent au moment où de nombreux Egyptiens se disent inquiets de la nouvelle visibilité de la mouvance islamiste radicale, qui était réprimée sous Hosni Moubarak, contraint à la démission le 11 février par un soulèvement populaire sans précédent.
Le départ de M. Moubarak a fait craindre chez les Occidentaux l'établissement d'un régime islamique en Egypte, où les Frères musulmans sont le plus puissant des groupes d'opposition. Mais la confrérie islamiste, qui dit prôner un islam modéré, assure ne pas être en faveur d'un Etat religieux.
"L'Egypte ne sera pas gouvernée par un autre Khomeiny", a affirmé le Conseil lors d'une rencontre de trois heures avec des rédacteurs en chef de médias égyptiens.
L'armée a en outre réitéré son engagement à rendre le pouvoir aux civils après les élections législatives et présidentielle et à respecter la liberté d'opinion.
Le Conseil "a exprimé l'espoir que l'Egypte devienne demain un Etat démocratique et moderne", a indiqué la Mena.
M. Moubarak a délégué ses pouvoirs à l'armée juste après avoir démissionné et les militaires se sont engagés à remettre les rênes du pays à un pouvoir civil après les élections. Les législatives auront lieu en septembre, la présidentielle est prévue "un à deux mois" après cela.
"Le Conseil suprême des forces armées ne permettra pas à des courants extrémistes de contrôler l'Egypte", a affirmé l'adjoint du ministre de la Défense, Mohammed Mokhtar al-Mella, selon la même source.
Ces déclarations interviennent au moment où de nombreux Egyptiens se disent inquiets de la nouvelle visibilité de la mouvance islamiste radicale, qui était réprimée sous Hosni Moubarak, contraint à la démission le 11 février par un soulèvement populaire sans précédent.
Le départ de M. Moubarak a fait craindre chez les Occidentaux l'établissement d'un régime islamique en Egypte, où les Frères musulmans sont le plus puissant des groupes d'opposition. Mais la confrérie islamiste, qui dit prôner un islam modéré, assure ne pas être en faveur d'un Etat religieux.
"L'Egypte ne sera pas gouvernée par un autre Khomeiny", a affirmé le Conseil lors d'une rencontre de trois heures avec des rédacteurs en chef de médias égyptiens.
L'armée a en outre réitéré son engagement à rendre le pouvoir aux civils après les élections législatives et présidentielle et à respecter la liberté d'opinion.
Le Conseil "a exprimé l'espoir que l'Egypte devienne demain un Etat démocratique et moderne", a indiqué la Mena.
M. Moubarak a délégué ses pouvoirs à l'armée juste après avoir démissionné et les militaires se sont engagés à remettre les rênes du pays à un pouvoir civil après les élections. Les législatives auront lieu en septembre, la présidentielle est prévue "un à deux mois" après cela.
L'Egypte ne sera pas dirigée par "un autre Khomeiny", a assuré lundi le Conseil suprême des forces armées, cité par l'agence officielle Mena, en référence à l'ayatollah qui a dirigé la révolution islamique de 1979 en Iran."Le Conseil suprême des forces armées ne permettra pas à des courants extrémistes de contrôler l'Egypte", a affirmé l'adjoint du ministre de la Défense,...
