L'Otan a indiqué dimanche soir continuer à enquêter sur la mort en Libye de neuf rebelles et de quatre civils, apparemment victimes par erreur d'un raid aérien occidental, insistant dans le même temps sur le droit des pilotes à se défendre en cas d'attaque.
"L'Otan continue à examiner cet incident", a déclaré à l'AFP ce responsable s'exprimant sous le couvert de l'anonymat depuis le siège de l'alliance atlantique à Bruxelles.
"Les détails exacts sont difficiles à vérifier car nous n'avons pas de source fiable sur le terrain", a-t-il ajouté.
L'Alliance atlantique, qui a pris le commandement de l'opération en Libye jeudi, n'a pas formellement reconnu que l'un de ses avions était présent à l'endroit de l'incident et qu'il avait ouvert le feu.
Mais, a souligné le responsable, "si quelqu'un tire sur l'un de nos appareils, ils ont le droit de se défendre".
Selon un responsable politique de la ville d'Ajdabiya chargé des relations avec les insurgés, un avion de la coalition a ouvert le feu vendredi soir à une quinzaine de kilomètres à l'est de la ville pétrolière de Brega sur un convoi de cinq ou six véhicules, dont une ambulance.
Le pilote a sans doute pensé avoir été visé par un rebelle qui a tiré en l'air à la mitrailleuse avec des balles traçantes, en signe de joie, a précisé le responsable, Issa Khamis. Neuf opposants armés ont trouvé la mort dans cette frappe, ainsi que les quatre occupants de l'ambulance, le conducteur et trois étudiants en médecine de Benghazi (est), selon lui.
"Je vous renvoie aux déclarations publiques du Conseil national de transition (CNT) et de leur porte-parole, selon lesquelles il semble qu'il s'agisse d'un accident malheureux dont la responsabilité ne peut pas être attribuée à l'Otan et qui ne diminue pas leur soutien à la campagne aérienne internationale", a aussi dit dimanche le responsable de l'Otan.
"Ceux qui visent systématiquement les civils, ce sont les forces pro-Kadhafi", a-t-il ajouté.
"L'Otan continue à examiner cet incident", a déclaré à l'AFP ce responsable s'exprimant sous le couvert de l'anonymat depuis le siège de l'alliance atlantique à Bruxelles.
"Les détails exacts sont difficiles à vérifier car nous n'avons pas de source fiable sur le terrain", a-t-il ajouté.
L'Alliance atlantique, qui a pris le commandement de l'opération en Libye jeudi, n'a pas formellement reconnu que l'un de ses avions était présent à l'endroit de l'incident et qu'il avait ouvert le feu.
Mais, a souligné le responsable, "si quelqu'un tire sur l'un de nos appareils, ils ont le droit de se défendre".
Selon un responsable politique de la ville d'Ajdabiya chargé des relations avec les insurgés, un avion de la coalition a ouvert le feu vendredi soir à une quinzaine de kilomètres à l'est de la ville pétrolière de Brega sur un convoi de cinq ou six véhicules, dont une ambulance.
Le pilote a sans doute pensé avoir été visé par un rebelle qui a tiré en l'air à la mitrailleuse avec des balles traçantes, en signe de joie, a précisé le responsable, Issa Khamis. Neuf opposants armés ont trouvé la mort dans cette frappe, ainsi que les quatre occupants de l'ambulance, le conducteur et trois étudiants en médecine de Benghazi (est), selon lui.
"Je vous renvoie aux déclarations publiques du Conseil national de transition (CNT) et de leur porte-parole, selon lesquelles il semble qu'il s'agisse d'un accident malheureux dont la responsabilité ne peut pas être attribuée à l'Otan et qui ne diminue pas leur soutien à la campagne aérienne internationale", a aussi dit dimanche le responsable de l'Otan.
"Ceux qui visent systématiquement les civils, ce sont les forces pro-Kadhafi", a-t-il ajouté.
L'Otan a indiqué dimanche soir continuer à enquêter sur la mort en Libye de neuf rebelles et de quatre civils, apparemment victimes par erreur d'un raid aérien occidental, insistant dans le même temps sur le droit des pilotes à se défendre en cas d'attaque."L'Otan continue à examiner cet incident", a déclaré à l'AFP ce responsable s'exprimant sous le couvert de l'anonymat depuis le...