Dans un communiqué, Mme Ashton, qui s'est dite "consternée" par "la poursuite de la violente répression des manifestants", a appelé le régime à "satisfaire les exigences et les aspirations légitimes du peuple par le dialogue et des réformes politiques et socio-économiques urgentes".
"Je condamne fermement la brutale répression, y compris l'usage totalement inacceptable de la violence et de munitions de guerre, qui doit cesser maintenant", a-t-elle déclaré, ajoutant que "l'état d'urgence doit être levé".
Les autorités syriennes ont libéré plus de 250 détenus politiques pour tenter d'apaiser le mouvement de révolte sans précédent qui secoue la Syrie depuis dix jours, mais les contestataires ont affirmé vouloir intensifier leurs actions contre le régime de Bachar al-Assad.
En dépit de ces gestes d'apaisement, un appel à une "révolte populaire" samedi dans toutes les provinces syriennes a été posté sur Facebook.
Mais en milieu de journée, aucune manifestation n'était signalée, alors que la veille, des centaines de personnes étaient descendues dans les rues des principales villes du pays.
Après les heurts de mercredi, de nouvelles violences ont éclaté vendredi. Selon un responsable syrien, elles ont fait 13 morts, dont deux pompiers et un employé tués par des contestataires, alors que des militants des droits de l'Homme font état d'au moins 25 morts parmi les manifestants.
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