"Nous ne renoncerons pas face à l'armée", a déclaré le dignitaire chiite cheikh Ali Salman, chef du Wefaq, la plus grande formation de l'opposition chiite, lors d'une conférence de presse réunissant les six groupes d'opposition.
"Nous insistons sur l'aspect pacifique de nos activités et nous ne devrions pas être amenés de force (...) dans des confrontations avec les forces de sécurité", a-t-il ajouté selon un communiqué de presse.
La répression de la contestation continuait jeudi à Bahreïn, après l'intervention en début de semaine de troupes de pays du Golfe, l'instauration de l'état d'urgence et un assaut contre des manifestants chiites mercredi à Manama (cinq morts).
Les forces bahreïnies ont tiré sur une poignée de chiites qui ont bravé l'interdiction de manifester alors que six figures de l'aile dure de l'opposition étaient arrêtées, au lendemain de la répression sanglante de contestataires à Manama.
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