"Ils ont décidé de violer la loi. Lorsqu'on viole la loi, on s'attend à des sanctions. Qu'ils ne soient pas surpris des sanctions qui vont arriver", a indiqué à l'AFP le porte-parole Ahoua Don Mello, sans préciser toutefois la nature et la date d'éventuelles sanctions.
L'Onuci a poursuivi jeudi ses activités dans le pays, ignorant l'interdiction de vol décidée par le camp du président sortant, a-t-on constaté.
En milieu d'après-midi, un journaliste de l'AFP a vu un hélicoptère de l'Onuci survoler le quartier de la Riviéra, à Abidjan.
"Nous continuerons de mener nos activités au bénéfice du peuple ivoirien", avait déclaré un peu plus tôt dans la journée le porte-parole de l'Onuci, Hamadoun Touré.
"L'Onuci a été déployée en Côte d'Ivoire pour aider le peuple ivoirien à retrouver paix et stabilité. Ce mandat est toujours en vigueur et nous l'exécutons avec les moyens mis à notre disposition par le Conseil" de sécurité, a-t-il ajouté.
La France avait également récusé jeudi comme "nulle et non avenue" la décision du camp Gbagbo d'interdire à sa force Licorne de survoler et d'atterrir dans le pays, une résolution de l'ONU garantissant sa "liberté de mouvement".
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