Lundi, Haytham Maleh avait annoncé, avec douze de ses compagnons depuis leur prison à Adra près de Damas, avoir entamé une grève de la faim pour réclamer la fin de l'« oppression » en Syrie.
M. Maleh avait été arrêté en octobre 2009 pour avoir critiqué le gouvernement syrien. Il avait été condamné à trois ans de prison en juin 2010 pour « propagation de fausses informations susceptibles d'affaiblir le moral de la nation », ce qui a suscité une condamnation unanime de pays occidentaux, États-Unis en tête, et d'organisations internationales.
Le président de la Ligue syrienne de défense des droits de l'homme, Abdel Karim Rihaoui, a déclaré à l'AFP que Me Maleh était le seul détenu politique à avoir bénéficié de l'amnistie présidentielle. « Nous espérons la promulgation d'une amnistie générale qui bénéficierait à tous les détenus politiques et de conscience », a-t-il ajouté.
Haytham Maleh travaille pour Amnesty International depuis 1989 et a aidé à fonder l'Association syrienne des droits de l'homme (ADHS) en 2001. Les activités de cette association locale sont gelées depuis plus de trois ans.
Parallèlement, douze organisations de défense des droits de l'homme, syriennes et kurdes, ont appelé les autorités à lever l'état d'urgence en vigueur depuis près d'un demi-siècle et à voter une loi sur la création de partis politiques. L'état d'urgence a été décrété en Syrie peu après l'arrivée au pouvoir du parti Baas le 8 mars 1963.
(Source : AFP)
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