"Nous sommes en contact avec l'AIE (Agence internationale de l'énergie) et nous avons la capacité de réagir en cas de rupture d'approvisionnement", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.
Jay Carney n'a pas précisé quelles mesures l'administration Obama pourrait prendre pour faire face à une telle situation.
Les prix du pétrole se sont repliés jeudi à New York, le baril de référence cédant 82 cents à 97,28 dollars, sous pression en fin de séance, alors que le marché tentait de voir si d'autres pays producteurs pouvaient compenser les pertes de production en Libye.
Parallèlement, trois élus démocrates de la Chambre des représentants américaine ont appelé le président Obama jeudi à puiser dans les réserves stratégiques américaines de pétrole afin d'empêcher les prix de l'essence de grimper.
"Nous devons envisager toutes les options immédiates afin d'empêcher une augmentation incontrôlée des prix comme à l'été 2008", ont écrit les représentants Ed Markey, Rosa DeLauro et Peter Welch dans une lettre au président jeudi.
Selon les élus, les réserves stratégiques américaines sont au plus haut avec 727 millions de barils (115,5 milliards de litres).
Les représentants estiment aussi que les principaux pays pétroliers peuvent "facilement compenser" toute perturbation dans l'approvisionnement mondial due à la situation en Libye.
Les élus précisent que d'autres présidents ont fait appel aux réserves stratégiques notamment en 1991 au moment de la guerre du Golfe et après l'ouragan Katrina en 2005.
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