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Économie - BCE

Troisième semaine d’affilée sans rachats d’obligations publiques

La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé hier qu'elle n'avait pas racheté d'obligations publiques d'États de la zone euro la semaine dernière, pour la troisième semaine d'affilée.
Au total, la BCE a racheté pour 76,5 milliards d'euros d'obligations publiques sur le marché secondaire depuis le lancement de son programme inédit en mai dernier en pleine crise de la dette grecque, marquant un ralentissement de son intervention par rapport au printemps et à l'été 2010.
Gilles Moec, analyste chez Deutsche Bank, se dit « extrêmement étonné » : « Le sentiment général du marché est qu'il y a eu des achats massifs de titres portugais vendredi dernier », attribués à la Banque centrale européenne, explique-t-il. « En milieu de semaine dernière, il y a eu une forte tension sur les taux portugais, qui a empiré avec la nouvelle qu'un parti de gauche portugais allait présenter une motion de censure au Parlement », rappelle-t-il. Cet épisode de tension très fort « s'est arrêté d'un coup », sans doute en raison de l'intervention de la BCE, poursuit-il.
Le délai - de quelques jours - entre le moment où les achats sont effectivement opérés et le moment où ils sont publiés par la BCE peut être à l'origine de ces données contradictoires, explique l'économiste, qui relève cependant que « la tendance est à la réduction des rachats d'obligations publiques car la BCE considère que ce n'est pas son cœur de métier ». « Actuellement, les conditions d'emprunt sur les marchés pour les États périphériques ne sont pas trop mauvaises », estime par ailleurs Sylvain Broyer, économiste chez Natixis.
Concernant la Grèce et l'Irlande, elles commenceraient même à se stabiliser, selon Gilles Moec.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé hier qu'elle n'avait pas racheté d'obligations publiques d'États de la zone euro la semaine dernière, pour la troisième semaine d'affilée.Au total, la BCE a racheté pour 76,5 milliards d'euros d'obligations publiques sur le marché secondaire depuis le lancement de son programme inédit en mai dernier en pleine crise de la dette...

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