"Une demande d'entraide judiciaire des autorités égyptiennes concernant le gel d'avoirs d'anciens membres du gouvernement et du parlement égyptiens nous est parvenue", a déclaré ce porte-parole.
"Nous examinons actuellement cette demande", a-t-il ajouté.
Le ministère n'a pas détaillé dans l'immédiat les avoirs concernés ni les membres visés.
La Grande-Bretagne a elle aussi reçu une demande de gel d'avoirs de "plusieurs anciens responsables égyptiens", a annoncé le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague. "Nous allons évidemment coopérer" avec les autorités égyptiennes "en travaillant avec l'Union européenne et les partenaires internationaux comme nous l'avons fait dans le cas de la Tunisie", a ajouté M. Hague.
Ni Londres ni Berlin n'ont évoqué le nom de Hosni Moubarak, qui a quitté la présidence de l'Egypte vendredi après 30 ans au pouvoir. Selon la presse britannique, M. Moubarak posséderait des millions d'euros d'avoirs en Grande-Bretagne.
La Suisse a, elle, décidé dès vendredi de geler "avec effet immédiat" les avoirs que pourraient y détenir M. Moubarak et son entourage.
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