"Selon nos informations, il y a eu plus de 300 arrestations parmi les manifestants entre Alger, Oran (ouest) et Annaba (est)", a déclare à l'AFP le président de la LADDH Me Mustapha Bouchachi.
"Certains ont été libérés mais d'autres sont toujours en détention", a ajouté Me Bouchachi qui n'a pas été en mesure de donner le nombre exact de manifestants maintenus en détention.
Le ministère de l'Intérieur avait auparavant indiqué dans un communiqué que 14 personnes avaient été brièvement interpellées.
Quelque 2.000 personnes ont tenté de marcher à Alger à l'appel de la coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNDC) mais ont été bloquées par un très important dispositif de sécurité,
A Oran, grande ville de l'ouest algérien, un rassemblement de 400 personnes Place du 1er novembre s'est achevé par une trentaine d'interpellations, selon des témoins.
La CNDC, qui regroupe des partis d'opposition, des organisations de la société civile, dont la LADDH, et des syndicats non officiels, est née le 21 janvier dans la foulée des émeutes du début de l'année qui ont fait 5 morts, et plus de 800 blessés. Elle exige le changement du système, et dénonce le "vide politique" qui menace la société algérienne "d'éclatement".
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