Mme Rice a prononcé vendredi soir le premier d'une série de discours sur le sujet, à travers les Etats-Unis.
Deux jours plus tôt, une proposition de loi de la Chambre des représentants exigeant le remboursement de certaines contributions à un fonds des Nations unies avait été retoquée. Mais un nouveau projet de budget proposé vendredi par les républicains à la Chambre prévoit une diminution de la contribution américaine aux finances de l'ONU.
Les Etats-Unis ont besoin des Nations unies, a plaidé Mme Rice dans un discours à Portland (Oregon, nord-ouest).
"L'Amérique ne peut faire la police dans chaque conflit, mettre fin à chaque crise et accueillir chaque réfugié. L'ONU nous fournit un vrai retour sur investissement en réunissant 192 pays pour partager les coûts quand il s'agit d'assurer la stabilité, d'apporter une aide vitale et de ramener l'espoir dans les endroits les plus détruits du monde", a-t-elle fait valoir.
Mme Rice a affirmé que pour chaque dollar d'impôt payé par les Américains, 34 cents étaient consacrés aux programmes de sécurité sociale, 22 à la sécurité nationale, mais seulement un dixième de cent à l'ONU.
Elle a cependant reconnu que l'ONU n'était pas irréprochable. "La vérité est que l'ONU a également pris de mauvaises habitudes au fil du temps, et nous devons continuer à être clairs au sujet de ses lacunes".
Mais cela ne peut se faire en se désengageant, selon elle. "Les grandes et fières nations comme la nôtre sont jugées sur l'exemple", a-t-elle souligné. "Quand nous tentons d'échapper à nos responsabilités, notre influence diminue et notre prestige est amoindri".
Les Etats-Unis sont le premier contributeur du budget de l'ONU, avec 2,5 milliards de dollars l'an dernier.
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