"L'Egypte écrit son Histoire", titre un éditorial du quotidien As-Saoura qui estime que "les Egyptiens écrivent les premières pages de leur Histoire moderne après plus de 30 années de stérilité politique et de diktats extérieurs et de soumission".
"L'Egypte d'aujourd'hui n'est pas l'Egypte d'hier, elle montre son vrai visage et récupère son rôle dans la région, le monde arabe (...) pour redessiner la carte de la région", ajoute le journal.
La télévision d'Etat syrienne, qui a retransmis en direct la liesse du peuple égyptien, a considéré vendredi soir que l'Egypte "s'aligne à nouveau sur les pays arabes". Elle a réclamé "l'abrogation des accords dont la légalité laisse à désirer", en référence au traité de paix israélo-égyptien.
Dans un autre article sous le titre "La clairvoyance du peuple ne se leurre pas", As-Saoura estime en outre que "la veine nationale et populaire, la dignité et les droits de l'Homme sont le moteur fondamental de la révolution des Tunisiens, des Egyptiens et d'autres peuples du monde arabe".
Ces "peuples appellent leurs gouvernements à se focaliser sur les préoccupations de la nation (arabe), à commencer par la question palestinienne", estime le journal.
"Moubarak et son système sont tombés grâce à une révolution dont la blancheur n'a été maculée que par la violence des forces de sécurité et des hommes de main de l'ancien régime qui ont tué, détruit et répandu la corruption dans toute l'Egypte", estime de son côté le journal Téchrine.
Pour le journal Baas, organe du parti au pouvoir, "c'est un moment historique. L'un des plus grands de l'histoire nationale égyptienne et l'un des plus éclatants de l'histoire populaire arabe qui ne s'est jamais remise de la perte de l'Egypte, depuis qu'elle est dans les geôles de Camp David", référence au traité de paix israélo-égyptien.
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