Les manifestants, de tous âges arborant des drapeaux égyptiens et palestiniens, scandaient des slogans en faveur de la "fin de la division", en référence à la séparation de fait entre la Cisjordanie, dont l'Autorité palestinienne, qui gouverne les zones autonomes, et la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas.
"Ce qu'il s'est passé en Egypte est extraordinaire et nous rend très fiers", a déclaré à l'AFP Bouthaïna al-Smiri, enseignante à l'université.
D'autres rassemblements ont eu lieu dans les villes autonomes de Cisjordanie.
L'Autorité palestinienne n'avait pas réagi dans l'immédiat à la démission du président égyptien, chassé par la rue. Son président Mahmoud Abbas avait appelé le 29 janvier M. Moubarak pour lui faire part de "sa solidarité avec l'Egypte et son engagement pour sa sécurité et sa stabilité".
En revanche, le Hamas, issu de la mouvance des Frères musulmans égyptiens, s'est félicité dès la nouvelle du départ du président égyptien. Plusieurs de ses cadres détenus au Caire ont tiré parti du soulèvement pour s'évader et rejoindre la bande de Gaza.
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