Même si l'Iran n'est engagé dans aucun conflit militaire, le pays est en alerte constante contre d'éventuelles attaques des États-Unis ou d'Israël, qui n'ont jamais écarté l'option de frappes préventives pour empêcher la République islamique de se doter de l'arme atomique. L'Iran dément que son programme d'enrichissement de l'uranium soit à usage militaire. En 2009, le pays a lancé pour la première fois en orbite un satellite fabriqué localement.
Le chef des gardiens de la révolution, Mohammad Ali Jafari, a présenté pour sa part un nouveau missile produit à l'échelle industrielle, capable selon lui de frapper des ennemis en mer. « Sa vitesse est trois fois supérieure à la vitesse du son et il ne peut être repéré ou désactivé par nos ennemis », a déclaré Mohammad Ali Jafari, cité par l'agence officielle IRNA. Un autre chef de l'armée idéologique du régime, Ali Fadavi, a réaffirmé que l'Iran pouvait fermer le détroit d'Ormuz en cas de menace. Une hypothèse à laquelle ne croient guère les experts, car elle priverait l'Iran de ses propres exportations de pétrole brut. Quarante pour cent du transport pétrolier mondial par la mer transite par cette passe.
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