"Nous voulons maintenir la pression pour que cette transition calme que nous appelons de nos voeux ait lieu de façon visible", a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, sur la chaîne britannique BBC.
Il a appelé à "un changement réel, visible et complet qui rassemblera le peuple égyptien", avec notamment "un calendrier précis pour des élections et "un gouvernement plus large qui comprenne des personnes qui ne font pas partie de l'élite au pouvoir depuis ces dernières années".
Le chef de la diplomatie britannique a insisté sur le fait que les puissances étrangères ne pouvaient pas imposer un plan de route précis à l'Egypte. C'est "une nation souveraine et ce n'est pas notre rôle de dire quand le président doit partir ou que telle ou telle personne doit faire partie du gouvernement égyptien".
L'Egypte est en proie depuis fin janvier à une vague de contestation sans précédent, les manifestants réclamant le départ du président Hosni Moubarak, qui dirige le pays d'une main de fer depuis près de 30 ans.
Les plus commentés
Raï appelle à "ne pas succomber aux pressions et tentations" de l'UE, après le don d'un milliard d'euros de Bruxelles
Berlin, l’Eldorado perdu des Arabes
Le médecin britanno-palestinien Ghassan Abou Sitta, venu témoigner de la situation à Gaza, refoulé en France