Le projet de créer un comité comprenant le pouvoir en place et des opposants pour préparer des réformes constitutionnelles est "insuffisant," a déclaré Mohamed Mursi, haut responsable des Frères musulmans, lors d'une conférence de presse au Caire.
Les participants au dialogue entre le régime égyptien et l'opposition, incluant les Frères musulmans, ont convenu dimanche de créer un comité pour préparer des amendements à la Constitution d'ici la première semaine de mars, selon le porte-parole du gouvernement, Magdi Radi.
D'après M. Radi, les participants à la séance de dimanche se sont mis d'accord sur "une transition pacifique du pouvoir basée sur la Constitution".
Un communiqué lu par M. Radi propose la levée des restrictions imposées aux médias, l'ouverture d'un bureau destiné à recevoir les plaintes concernant les prisonniers politiques, et le rejet de "toute ingérence étrangère dans les affaires égyptiennes".
"Ce communiqué est insuffisant", a déclaré M. Mursi à la presse. "Les demandes sont toujours les mêmes. Ils (le gouvernement) n'ont pas répondu à la majorité des demandes, ils n'ont répondu qu'à certaines, et de manière superficielle", a précisé Essam al-Aryane, un autre haut responsable de la confrérie.
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