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L'appel au départ immédiat de Moubarak est un "appel au chaos" (vice-président)

La demande pour un départ immédiat du président Hosni Moubarak est un "appel au chaos", a déclaré jeudi le vice-président égyptien Omar Souleimane, appelant les Frères musulmans, principale force de l'opposition, au dialogue, à la veille de nouvelles manifestations.
L'appel au départ du président Moubarak est un "appel au chaos", a déclaré M. Souleimane, lors d'une interview à la télévision nationale au 10e jour d'une vague de contestation sans précédent à travers le pays, et à la veille de nouvelles manifestations prévues par l'opposition.
Des affrontements entre partisans et opposants au président Moubarak ont fait, depuis mercredi sur la place Tahrir, dans le centre du Caire, huit morts selon un nouveau bilan du ministère égyptien de la Santé, cité par l'agence officielle Mena.
Ces violences sont le résultat "d'un complot" fomenté par des gens en Egypte même ou à l'étranger, a déclaré M. Souleimane, nommé samedi au poste de vice-président, une fonction qui avait été abolie sous la présidence de Moubarak, à la tête de l'Etat.
"Il est possible qu'il y ait plusieurs desseins étrangers, ou des Frères musulmans (...) ou de certains partis ou d'hommes d'affaires. La plupart de ceux qui sont toujours à la place Tahrir ont des desseins spécifiques", a-t-il ajouté, appelant l'opposition à quitter cette place emblématique qu'elle détient depuis vendredi dernier à l'issue d'affrontements meurtriers entre opposants et forces de l'ordre.
Le vice-président, ancien chef des puissants services de renseignement, a toutefois appelé les Frères musulmans, bête noire du régime, à un dialogue avec le pouvoir.
"Nous les avons contactés, ils ont été invités (...). Ils hésitent", a déclaré M. Souleimane. "Je dis qu'ils hésitent, ils ne refusent pas et il est de leur intérêt de participer au dialogue, qui est une occasion précieuse pour eux", a-t-il ajouté.
Les Frères musulmans, qui participent aux manifestations anti-Moubarak, sont officiellement bannis de la sphère politique et font régulièrement l'objet d'arrestations, mais sont tolérés dans les faits et disposent d'influents réseaux d'aide sociale.
Considérés comme la principale force d'opposition en Egypte, ils avaient remporté 20% des sièges aux législatives de 2005. Ils ont boycotté le second tour des dernières législatives de novembre/décembre 2010 en accusant le régime de fraudes et de violences.
La confrérie islamiste a annoncé qu'elle refusait que le président Hosni Moubarak reste à la tête de l'Etat jusqu'à la fin de son mandat en septembre. Le chef de l'Etat a affirmé qu'il ne comptait pas se représenter pour un sixième mandat.
M. Souleimane a assuré jeudi que le fils du président Moubarak, Gamal, n'allait pas être candidat non plus à la présidentielle.
Des conditions et des restrictions sur les candidatures à la présidence sont nécessaires pour que tout le monde soit rassuré à propos du futur dirigeant du pays", a précisé M. Souleimane.
La demande pour un départ immédiat du président Hosni Moubarak est un "appel au chaos", a déclaré jeudi le vice-président égyptien Omar Souleimane, appelant les Frères musulmans, principale force de l'opposition, au dialogue, à la veille de nouvelles manifestations.L'appel au départ du président Moubarak est un "appel au chaos", a déclaré M. Souleimane, lors d'une interview à la...