Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Nouveau gouvernement en Tunisie: l'opposant Marzouki dénonce une mascarade

L'opposant historique tunisien Moncef Marzouki a dénoncé lundi une "mascarade" après la formation d'un nouveau gouvernement en Tunisie, fustigeant une "fausse ouverture" avec le maintien de ministres du président déchu Ben Ali, dans un entretien à la télévision française I-Télé.
"La Tunisie méritait beaucoup mieux: 90 morts, quatre semaines de révolution réelle, pour aboutir à quoi ? Un gouvernement qui n'a d'union nationale que le nom, parce qu'en réalité, il est composé (de membres du) parti de la dictature, le RCD (parti de l'ex-président Zine El Abidine Ben Ali)", a déclaré l'opposant.
"Je pense que le peuple tunisien ne va pas se laisser faire par cette espèce de mascarade", a-t-il dit.
Il affirme que le RCD "conserve toutes les places importantes, dont le ministère de l'Intérieur, qui est supposé organiser les futures élections". Moncef Marzouki a annoncé dès lundi matin qu'il serait candidat à la prochaine élection présidentielle.
Il souligne en outre que ce gouvernement ne s'est ouvert qu'à trois partis d'opposition, "qui étaient déjà adoubés par la dictature de Ben Ali".
Lundi après-midi, Mohammed Ghannouchi, dernier Premier ministre du président déchu, a annoncé qu'il avait formé un gouvernement d'union nationale de 19 ministres, dont trois chefs de l'opposition, six membres de l'ancien gouvernement et des représentants de la société civile.
Au pouvoir depuis 23 ans, Zine El Abidine Ben Ali a fui son pays vendredi après un mois de manifestations réprimées dans le sang.
Selon l'actuelle constitution tunisienne, des élections doivent être organisées dans un délai de deux mois.
L'opposant historique tunisien Moncef Marzouki a dénoncé lundi une "mascarade" après la formation d'un nouveau gouvernement en Tunisie, fustigeant une "fausse ouverture" avec le maintien de ministres du président déchu Ben Ali, dans un entretien à la télévision française I-Télé."La Tunisie méritait beaucoup mieux: 90 morts, quatre semaines de révolution réelle, pour aboutir à...