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Moyen Orient et Monde

Face à « l’instabilité régionale », Netanyahu insiste sur la sécurité

« La région où nous vivons est instable, chacun peut le constater aujourd'hui, et nous le voyons dans divers endroits du Proche-Orient élargi », a déclaré aux journalistes le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, sans citer explicitement de pays. Ces propos surviennent néanmoins deux jours après la chute du président tunisien et alors que le gouvernement libanais s'est effondré mercredi.
« Il y a une leçon claire que nous devons tirer de tout cela, à savoir que nous devons coller aux principes de paix et de sécurité dans tout accord que nous serons amenés à conclure », a ajouté M. Netanyahu, avant la séance hebdomadaire de son cabinet, en référence à d'éventuels accords avec les Palestiniens. « Les gouvernements changent et nous ignorons ce qui se passera demain. Nous ne pouvons pas signer un accord de paix aveuglément, car nous ignorons si cet accord sera honoré », a-t-il encore averti, « mais nous devrions augmenter les chances qu'il soit honoré s'il y a des accords solides et sérieux sur la sécurité ».
Des responsables israéliens s'inquiétaient par ailleurs d'une montée de l'islamisme en Tunisie et d'un phénomène de tache d'huile au Proche-Orient après la chute du président Ben Ali. S'exprimant à la radio militaire, le ministre israélien du Développement régional Sylvan Shalom a souligné qu'« il y a aujourd'hui une grande crainte que les mouvements islamistes qui jusqu'à maintenant étaient hors la loi ne reviennent » en force en Tunisie.
Ce qui se passe en Tunisie, au Liban et au Soudan, sont des « problèmes internes sans lien avec le conflit entre Israéliens et Palestiniens », a-t-il encore dit. « Cela fait voler en éclat le mythe selon lequel ce conflit est la racine de tout instabilité au Moyen-Orient », a M. Shalom, originaire de Tunisie.
« La région où nous vivons est instable, chacun peut le constater aujourd'hui, et nous le voyons dans divers endroits du Proche-Orient élargi », a déclaré aux journalistes le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, sans citer explicitement de pays. Ces propos surviennent néanmoins deux jours après la chute du président tunisien et alors que le gouvernement libanais...

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