« Il y a une leçon claire que nous devons tirer de tout cela, à savoir que nous devons coller aux principes de paix et de sécurité dans tout accord que nous serons amenés à conclure », a ajouté M. Netanyahu, avant la séance hebdomadaire de son cabinet, en référence à d'éventuels accords avec les Palestiniens. « Les gouvernements changent et nous ignorons ce qui se passera demain. Nous ne pouvons pas signer un accord de paix aveuglément, car nous ignorons si cet accord sera honoré », a-t-il encore averti, « mais nous devrions augmenter les chances qu'il soit honoré s'il y a des accords solides et sérieux sur la sécurité ».
Des responsables israéliens s'inquiétaient par ailleurs d'une montée de l'islamisme en Tunisie et d'un phénomène de tache d'huile au Proche-Orient après la chute du président Ben Ali. S'exprimant à la radio militaire, le ministre israélien du Développement régional Sylvan Shalom a souligné qu'« il y a aujourd'hui une grande crainte que les mouvements islamistes qui jusqu'à maintenant étaient hors la loi ne reviennent » en force en Tunisie.
Ce qui se passe en Tunisie, au Liban et au Soudan, sont des « problèmes internes sans lien avec le conflit entre Israéliens et Palestiniens », a-t-il encore dit. « Cela fait voler en éclat le mythe selon lequel ce conflit est la racine de tout instabilité au Moyen-Orient », a M. Shalom, originaire de Tunisie.
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